Depuis le 3 novembre 2018, le gouvernement a lancé la journée nationale de salubrité qui a lieu chaque premier samedi du mois. Malheureusement, à la 4e édition, celle-ci reste toujours lettre morte. Les populations n’arrivent toujours pas à l’intérioriser dans leurs habitudes.
Dans le 7ème arrondissement Mfilou, par exemple, les devantures des logements reflètent l’image de lieux inhabités. Les rues sont remplies d’immondices, des déchets qui dégagent des odeurs nauséabondes. Ce qui montre que depuis des mois, les ordures n’ont jamais été ramassées.
Dans les quartiers Makazou, la Poudrière et d’autres, il y a des populations qui ignorent encore l’existence de la journée de la salubrité.
« Au lieu de ne s’arrêter que dans les administrations et au centre-ville, le premier samedi du mois prochain, les autorités devraient descendre dans les différents quartiers pour encourager la population à prendre à cœur l’invitation du Premier ministre », a fait savoir un habitant dans le quartier Makazou.
Dans le but d’améliorer le cadre de vie des individus, de lutter contre la pollution du milieu public et de repousser certaines maladies comme le paludisme, la typhoïde et d’autres épidémies, le gouvernement a jugé utile d’instaurer une journée nationale de salubrité.
Cependant, le Premier ministre reste seul à vouloir que les activités de salubrité se tiennent, chaque fois. Aucun chef de rue, de quartier, administrateur maire, maire de la ville et préfet ne se mobilise pour faire exécuter cette circulaire du Premier ministre. Jusque-là, les actions de salubrité se résument timidement au niveau des administrations publiques.