Le collectif des présidents de la majorité présidentielle, conduit par Pierre Ngolo, a annoncé le 22 août à Brazzaville au cours d’une conférence de presse que le Congo signera bientôt un programme avec le Fonds monétaire international (FMI).
C’est le ministre d’Etat, ministre du commerce, des approvisionnements et de la consommation, Alphonse Claude Nsilou qui a donné l’information de la signature prochaine d’un programme avec le fonds monétaire international (FMI). Aujourd’hui, le Congo a fait des progrès pour se conformer aux exigences du FMI. Les réformes sont en train de se faire et la dette a été négociée pour qu’elle soit négociable. Le premier ministre a déjà signé toutes les notes qui doivent conduire à la signature avec le FMI », a-t-il précisé.
Claude Alphonse Nsilou a fait savoir que le dossier Congo semble ne pas avancer à cause des négociations avec la Chine qui prennent du temps. « C’est cela la tradition des asiatiques de prendre le temps dans les négociations. Ils veulent regarder tous les contours avant de se prononcer. Mais, rassurez-vous, l’accord avec le FMI sera signé », a-t-il expliqué.
Au cours d’une conférence de presse, conduite par Pierre Ngolo, président par intérim de la majorité présidentielle, les débats ont tournée autour de l’adresse du 14 août du président de la République, prononcé à la veille de la célébration de la fête de l’indépendance.
A cette occasion, Pierre Ngolo a refait la genèse des institutions actuelles pour balayer les allégations d’un pouvoir illégitime. «Aujourd’hui, les acteurs politiques devraient se préoccuper à faire le bilan à mi-parcours du mandat du président de la République au lieu d’évoquer l’illégitimité du pouvoir. Le problème ne se pose plus dès lors que la cours constitutionnelle avait déjà proclamé les résultats définitifs de la présidentielle de 2016 », a indiqué Pierre Ngolo.