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La médecine naturelle résiste à la crise économique à Pointe-Noire

Le président départemental de la médecine naturelle, Gilbert Tchika-Mittori a indiqué le 19 février lors d’un entretien à Vox que son activité n’avait pas connu de secousses à cause de sa politique de planification.

« Quand on parle de la crise économique, je pense à la bonne gestion. Gouverner, c’est prévoir. Si vous savez gérer et bien planifier les choses, vous ne sentirez jamais de secousses. Quand on parle de crise, il y a une responsabilité dans la gestion. Dans mon cabinet, je n’ai jamais déclaré de crise parce que je planifie tout », souligne Gilbert Tchika-Mittori.

C’est dans la rigueur et la bonne gestion que Gilbert Tchika-Mittori entend atteindre ses objectifs assignés.

S’agissant de la fréquence des malades à son cabinet, il signifie qu’il va de paire avec la méthode du travail. « Quand le travail est bien fait, les malades n’hésitent pas à me consulter. Pour garder l’équilibre en cette période de crise, il est nécessaire que chacun fasse preuve de responsabilité. Le malade a l’obligation de supporter son traitement, j’ai le devoir de le traiter loyalement », poursuivi-t-il.

Sur la collaboration avec la médecine moderne, Gilbert Tchica-Mittori signifie qu’elle demeure encore timide. La médecine moderne travaille sur les médicaments vendus en pharmacie qui inspirent la confiance aux populations. Par contre, chez les tradipraticiens, il y a encore le doute qui demeure. Mais selon lui, il est grand temps que les populations fassent confiance à leur médecine traditionnelle. « Il y a des maladies que la médecine moderne n’arrive pas à traiter. Les patients ne trouvent, en ce moment, leur satisfaction que dans la médecine traditionnelle », précise-t-il.

Il a rappelé qu’il y a des médecins modernes qui ne cessent de les contacter et de leur envoyer certains patients.

Il par ailleurs condamné l’absence d’un cadre juridique dans l’exercice de leurs fonctions. La médecine traditionnelle fait partie du système de santé publique. Mais, elle n’est jamais associée lors des évaluations de santé au Congo. « Si aujourd’hui, on freine la médecine traditionnelle, on ne freine pas les tradipraticiens mais plutôt les patients qui devraient trouver leurs comptes dans ce domaine. Il n’y a pas de rivalité entre la médecine moderne et traditionnelle. Les tradipraticiens ont des compétences et des facultés qui méritent d’être encouragés», notifie Gilbert Tchica-Mittori.

Gilbert Tchica-Mittori est spécialisé en gastro entérologie. Il a aussi embrassé une partie de la dermatologie. Il a un brevet d’invention et travaille sur la colopathie, les hémorroïdes, l’ulcère d’estomac, les gastrites et les brûlures corporelles en matière dermatologique, que la médecine moderne n’arrive pas à éradiquer.