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La nécessité de respecter les délais de garde à vue dans les lieux de détention 

La nécessité de respecter les délais de garde à vue dans les lieux de détention 

Le Secrétaire permanent de la société civile et des Organisations non gouvernementales (ONG), Céphas Germain Ewangui  a relevé le 8 août à Brazzaville, la nécessité de respecter les délais de garde à vue des personnes dans les lieux de détention, fixé à 48 heures.

S’exprimant au terme de l’entretien avec le Commandement des forces de police, il a expliqué que les délais de détention peuvent aller sur instruction du Procureur de la République à 72 heures et pas au-delà. Et quand la police a pu recueillir les informations utiles sur le détenu, il peut être relâché, mais la procédure va suivre son cours.

« Le souci des organisations non gouvernementales étaient de voire avec le Commandant des forces de police, de comprendre qu’en dépit de tout ce dispositif juridique au niveau national et international, que la pratique de la torture dans notre pays soit courante », a notifié Cephas Germain Ewangui.

Cephas Germain s’est dit rassuré, des engagements pris par le Commandant des forces de polices, de respecter les dispositions des droits humains, en rapport aux délais de détention.

L’échange avec le Commande des Forces de police se justifie dans le cadre des missions des Organisations de la société civile, qui consiste à servir de pivot dans les relations entre les gouvernants et les gouvernés. Et pour le cas d’espace les ONG œuvrant dans la promotion et la défense des droits  de l’Homme.

Se fondant sur les instruments juridiques nationaux et internationaux, il a appelé les acteurs de la société civile  à travailler de manière particulière dans la lutte contre la corruption et autres traitements inhumains et dégradants.

Cephas Germain Ewangui a épinglé plus d’un arsenal juridique interdisant la torture, notamment la Constitution du pays, en son article 11, l’article 7 relatif du Pacte international sur le droit civil, l’article 5 de Déclaration des droits de l’Homme. Dans l’article 5 de la Charte africaine des droits de l’Homme, des peuples et au-delà de l’article 2 alinéa 2 de la Convention contre la torture et autres peines de traitement inhumain et dégradant.

Saluant l’échange fructueux entre les représentants de la société civile et les autorités des forces de police,  il s’est réjoui de leurs connaissances et leur plénitude en rapport à l’arsenal juridique des droits humains. « Le général André Obami Itou s’est évertué à nous expliquer toutes les préoccupations et tous les engagements le travail qui s’effectue au niveau de la police, pour faire effectivement que ces actes-là soient strictement respectés et les contrevenants sanctionnés », a- t-il dit.

Selon lui, un travail de fond se fait pour que le pays se conforme aux prescriptions de principes des droits humains tant sur le plan national qu’international.

Au terme de la rencontre, le Commandant des forces de police a accédé à la sollicitation des représentants de la société civile et des organisations non gouvernementales, de faire en sorte qu’il puisse désormais exister un pont pour que les échanges se fassent de façon régulière, a indiqué le secrétaire Permanent de la Société civile et des ONG Cephas Germain Ewangui.

« Et à chaque fois que les ONG sont au parfum d’une situation malencontreuse, au regard des dispositions des lois que nous sommes censés respecter, ils doivent informer les autorités de la police, afin que les mesures conséquentes soient prises, ».

Il a souhaité que la même dynamique enclenchée  avec le Commandant des services de police sortant se poursuive et se consolide. Et le tout au profit et au bénéfice des droits de l’Homme et des libertés fondamentales du pays.

D’autres aspects égrenés au cours de l’échange entre les deux parties, les délais de garde à vue, les situations de raquette dont les populations sont souvent victimes. A ce sujet, le Commandant des forces de police a relevé que les efforts sont entrepris pour que les policiers qui récusent de se conformer aux règles éthiques et morales de leurs missions soient sanctionnés.