La police apporte des éclaircissements suite au décès de Jacques Miantsouba
Le Commandant des forces de police, le général André Obami Itou a reçu le 23 septembre dans son cabinet la compagne de Jacques Miantsouba, pour clarifier sur les circonstances de l’interpellation et du décès de son concubin.
Dans un communiqué de presse, la police explique que depuis 48 heures, une vidéo faisant état de M. Jacques Miantsouba circule sur les réseaux sociaux, décès qui serait survenu dans les locaux du commissariat central de police de la ville de Pointe-Noire, suite à des violences qu’auraient perpétrées des personnes de police.
Le document rappelle que Jacques Miantsouba, congolais âgé de 46 ans, sans emploi, était cité dans une affaire de vol à main armée perpétré le 4 septembre 2024 au siège de la Société chinoise Wang Waei au quartier Saint Pierre à Pointe-Noire. Au cours de ce vol, une somme de plus de 100 millions de francs CFA avait été emportée par les malfrats.
L’enquête conduite par le Procureur de la République près le tribunal de grande instance de Pointe-Noire, a conduit à l’interpellation de cinq suspects au nombre desquels Jacques Miantsouba, auteur présumé et chef de gang, connu des services de police pour plusieurs faits similaires commis par le passé, notifie le document, précisant que trois autres personnes impliquées, sont activement recherchées.
La police fait savoir qu’au cours de l’enquête, une somme de 21 millions cinq cent trente mille francs CFA et un bus d’une valeur de neuf millions de francs CFA ont été saisis.
Le 13 septembre 2024, aux environs de 23 heures, alors qu’il était placé en garde à vue avec ses comparses, Jacques Miantsouba a été victime d’un malaise. Conduit d’urgence à l’hôpital régional des armées de Pointe-Noire, il a trouvé la mort, indique le communiqué de la police.
Exprimant ses condoléances à la famille éplorée, le Commandant des forces de police a saisi cette occasion pour réaffirmer son engagement à garantir la sécurité des personnes et des biens, dans le strict respect des droits et libertés fondamentaux.