Le directeur général adjoint de la police nationale, le colonel André Fils Obami-Itou a fait remarquer le 14 novembre à Brazzaville que tout individu pouvait appeler le 117 lorsqu’il est en danger ou témoin d’un acte de violence, d’agression, de vol à l’arraché, de cambriolage et autres troubles à l’ordre public.
Le colonel de police Joslin Simplice Koubemba, présentant le projet, a indiqué que cette plateforme était la réponse aux différentes leçons tirées des expériences antérieures avec le projet Centre d’appel d’urgence de la police en 2012. « Ce centre d’appel de la police a pour mission de recevoir les appels nécessitant une intervention d’urgence et de relayer les informations reçues aux différents intervenants primaires (composantes de la force publique) ou secondaire (hôpitaux) identifiés selon la nature et la priorité de l’appel. Il est gratuit et opérationnel avec tous les réseaux. Il est disponible 24h/24 », a-t-il fait savoir lors du lancement du numéro d’urgence.
Joslin Simplice Koubemba a souligné que le 117 est un numéro d’urgence qui a été mis en place afin de réduire les actes de délinquance dans les villes, citées et rues du Congo. « Il est mis sur pied dans le but de favoriser non seulement la proximité ente la police et les citoyens, mais aussi de réduire les délais d’intervention des services requis », a-t-il notifié.
« Un citoyen qui transmet des bonnes informations à temps permettra aux secours d’intervenir plus rapidement et dans de meilleures conditions. Le 117 étant réservé aux vraies situations de détresse, il n’est donc pas question d’en abuser», a indiqué André Fils Obami-Itou.
Ce numéro d’urgence a été mis en place avec l’aide de l’Agence de régulation des postes et communication électronique (ARPCE) qui a fourni l’expertise, les moyens humains et matériels. Elle a formé aussi le personnel au maniement des équipements. « Au-delà de nos missions régaliennes, nous nous permettons parfois, en tant que service public, de prendre des actions qui contribuent au bien être des congolais », a rassuré le directeur général de l’ARPCE, Yves Castanou.