Les populations du 7ᵉ arrondissement de Brazzaville, Mfilou, précisément celles vivant à proximité de l’avenue Ngamaba, du quartier Ngambio sont encore sous la menace de l’ensablement qui complique la circulation des usagers de cette route et les habitants de cette zone.
Le tronçon Ngamaba, partant du marché Ngambio, au rond-point Mouhoumi dans le 7ème arrondissement de Brazzaville se trouve dans un état piteux. Le goudron a disparu pour céder au sable qui a recouvert la chaussée, empêchant les véhicules de circuler librement à cause de la voie rétrécie. Les moyens de transports en commun et autres véhicules des particuliers sont soumis à un exercice très rude. Il est question pour ces usagers de faire montre de patience et de stratégies pour traverser cette zone, par peur de s’embourber.
« L’accès à l’avenue principale devient de plus en difficile. Les véhicules peinent alors à emprunter cette même voie inondée et recouverte de sable boueux. Cette situation ne peut pas être résolue, si sur l’avenue Mayama et l’avenue des Dallettes, les travaux de construction du grand collecteur d’eau ne sont pas terminés, parce que le sable qui envahit la chaussée provient de ces endroits. Nous souffrons énormément », fait savoir Fabrice Bibila, un conducteur de taxi.
« Cette situation perdure depuis des années, pourtant plusieurs travaux ont été entrepris sur cette voie partant du rond-point Mouhoumi au marché Ngambio, mais force est de constater qu’à la tombée des pluies, le goudron soit envahi par le sable. La mairie, et le ministère des grands-travaux qui ont la charge d’assurer l’entretien des routes n’arrivent pas à trouver une solution pour cette route très fréquentée », déclare Gaël Malozi un riverain de l’aventure Ngamaba.
Pour permettre à la population de circuler, quelques personnes tentent d’enlever le sable pour l’emporter dans les chantiers de construction. « C’est que nous venons recueillir le sable pour le revendre aux constructeurs, mais c’est pour nous aussi une façon d’aider la mairie qui peine à exécuter sa mission. A chaque saison de pluie ce tronçon est toujours impraticable, nous sollicitons l’aide des pouvoirs publics pour sortir la population de ce calvaire », affirme Espoir.