Les travaux de réparation du chemin de fer dans la zone de Ngamoukassa, à Mfilou, lancé le 5 février par le ministre des Transports, de l’avion civile et de la marine marchande, Jean-Marc Thystère-Tchicaya se poursuivent. Les populations se réjouissent du rétablissement imminent de la voie ferrée qui a connu le déraillement le 25 janvier dernier.
Après le déraillement du train marchandise, le 25 janvier, les autorités du Chemin de fer Congo Océan (CFCO) avec l’aide d’une société chinoise entreprennent des travaux de réparation de la voie ferrée. Sur le lieu de l’accident, les ouvriers s’affairent à construire une plateforme qui accueillera la grue de 400 tonnes dépêchée depuis Pointe-Noire pour enlever les deux locomotives accidentées.
« La plateforme que nous construisons permettra à la grue, qui viendra enlever les deux locomotives, de s’installer. Nous terrassons donc les accotements le long du chemin de fer pour faire beaucoup de place à la grue venue de Pointe-Noire et actuellement à la gare centrale. Il s’agit de remblayer les érosions pour relever le niveau du sol jusqu’à celui des rails. La plateforme terminée, nous allons déplacer les rails dua chemin de fer que nous rétablirons à sa place initiale après avoir retiré les locomotives », explique un technicien du CFCO trouvé sur place. Les populations, impatientes de revoir le train circuler, disent leur satisfaction de l’évolution des travaux. « Les travaux qui se font ici nous rassurent. Nous sommes convaincus que d’ici quelques semaines, le chemin de fer sera rétabli et le train pourra de nouveau circuler », dit Firmin Guy Magloire Biyambika.
Jafran Ngabango, un autre habitant du quartier, attend avec impatience le rétablissement de la voie pour reprendre ses activités de manutention au PK Mfilou. « Depuis qu’il y a eu l’accident, nous vivons difficilement. Comme le train n’arrive plus à la gare, nous ne travaillons plus. La façon dont les travaux sont conduits, nous donne de l’espoir que d’ici là nos activités vont reprendre, mais, il ne faut pas que les réparations prennent un mois, sinon, nous allons beaucoup souffrir », fait-il savoir.
Pour Albert Mbimbila, lui aussi habitant le quartier, les travaux entrepris sont bien conduits, mais s’inquiètent toutefois de leurs fiabilités. « Ces travaux nous rassurent s’il n’y a pas de pluie. Quand il y aura une grande pluie, toute la terre mise pour construire la plateforme pourra être emportée par les eaux et le travail sera réduit à zéro », notifie-t-il.
Pour les populations de la zone Nkamoukassa, il faut construire les grands collecteurs pour drainer les eaux de pluie jusqu’au fleuve Djoué, pour sécuriser le chemin de fer à ce niveau.