La sage-femme au cœur de la préservation des vies humaines
La sage-femme Salomé Mienantima a déclaré, le 5 mai à Brazzaville, que sa corporation avait la lourde responsabilité de sauver deux vies humaines, celle de la femme en état de gestation et du nouveau-né.
La naissance d’un nouveau-né nécessite au préalable un suivi rigoureux de la femme enceinte. Une tâche qui revient à la matrone, appelée à conseiller la femme jusqu’à son accouchement, a souligné Salomé Mienantima au cours d’une interview accordée à Vox médias à l’occasion de la journée internationale de la sage-femme, célébrée le 5 mai de chaque année.
« Le métier de la sage-femme, certes noble, mais comporte à l’instar des autres professions, les contraintes qui sont liées à son fonctionnement, notamment la prise en charge et l’accueil de la femme en état de gestation », a-t-elle notifié.
S’agissant du travail de l’accoucheuse, elle a laissé entendre qu’il commence dès le diagnostic de la grossesse et l’évolution du fœtus. « En cas d’anomalie dans le développement de la grossesse, la sage-femme est tenue de faire recours au service d’un gynécologue », a renchéri Salomé Mienantima.
Accoucheuse professionnelle, Salomé Mienantima a estimé que le métier de la sage-femme exige de prime à bord aux pratiquants les vertus de patience, du respect des normes de travail préliminaire avant l’accouchement, une attitude qui rassure la femme près à procréer.
La journée internationale de la sage-femme est célébrée pour saluer celles qui, en dépit de difficultés ne permettant pas la pratique dans les conditions optimales de ce métier, ont pour passion l’amour de la profession de matrone. Un métier dans lequel elles s’emploient sans répit et abnégation à faciliter la tâche des femmes dans les maternités et certains de lieux de délivrance.