Le directeur des études et de l’organisation des secours à la direction générale de la sécurité civile, le colonel Jean Pierre Mobiéki, s’est plaint le 25 juin à Brazzaville au cours d’un entretien à Vox, de l’incivisme des Congolais qui se manifeste par la destruction des couvercles des poteaux d’incendie installés à travers la ville.
Jean Pierre Mobiéki a indiqué que le couvercle protège le poteau d’incendie contre les mauvaises utilisations. « Quand il y a pénurie d’eau, la population qui assiste au ravitaillement des pompiers sur ces poteaux, pourrait être tentée de s’y approvisionner à leur tour quand ils ne sont plus là. Ne sachant pas comment ils fonctionnent elles peuvent les tripoter pour les ouvrir. C’est à ce moment qu’ils peuvent être abîmés. Les couvercles sont des éléments importants pour sécuriser ces poteaux », a-t-il dit.
Jean Pierre Mobiéki a interpellé ainsi la conscience de la population congolaise pour respecter ces bornes d’incendie car il y va de la sécurité de tous. « Les Chinois, avec les grands travaux, ont doté Brazzaville de 60 poteaux d’incendie. Ceux-ci permettent à nos véhicules, surtout de petite capacité, de se ravitailler rapidement en cas d’intervention dans un quartier. Ce qui nous évite d’aller se ravitailler au centre ville ou à notre base qui pourrait être, par exemple loin du terrain d’intervention. Aujourd’hui, nous constatons que tous ces poteaux n’ont plus de couvercle, ils sont tous nus », a-t-il déploré.
« Mais, nous sommes en train de prendre les dispositions pour les protéger et qu’ils reviennent à leurs normes initiales. Une fois fermé, seuls les sapeurs pompiers savent comment ouvrir ces poteaux d’incendie. Les populations devraient veiller sur leur état car ils sont utiles pour elles et pour nous », a souligné Jean Pierre Mobiéki.