La sécurité civile tire les populations des eaux de la Tsiémé

La cheffe de service de la prévention à la direction départementale de la sécurité civile de Brazzaville, le commandant de police Judith Oboyo, a indiqué le 15 mai à Brazzaville que l’intervention des sapeurs pompiers au pont inondé de la Tsiémé entre bien dans leurs misions de garantir la circulation des personnes et des biens sur le territoire congolais.

Judith Oboyo a indiqué que dans la nuit du samedi 12 au dimanche 13 mai, les sapeurs pompiers ont effectué une mission de sauvetage des populations après la tombée de la pluie. « Nous sommes sortis dès 5 heures du matin, ce, jusqu’à 22 heures pour permettre aux populations des deux côtés de franchir le pont de la rivière Tsiémé qui était inondé. Avec le nouveau matériel dont nous disposons, nous pouvons maintenant effectuer d’autres missions en dehors des incendies », a-t-elle dit.

En dehors de l’intervention sur le pont de la Tsiémé, Judith Oboyo a précisé que ces services ont permis aussi d’évacuer l’eau qui avait envahi les domiciles au quartier Mikalou, dans le 6e arrondissement. « Il y a eu plus de 6 parcelles qui étaient inondées. Avec notre véhicule mousse remorquable (VMR) nous avons évacué aspirer l’eau et permettre aux habitants de se dégager des eaux », a-t-elle fait savoir.

Outre l’aide apportée aux populations pour traverser le pont de la Tsiémé, Judith Oboyo a notifié que ce dimanche, les sapeurs pompiers ont aussi déblayé la voie goudronnée encombrée par un arbre tombé à cause de la pluie. « Chaque fois qu’il pleut, nos services font la ronde dans les différents quartiers pour apporter une éventuelle aide. Evidemment, ce jour-là à au quartier l’OMS et au rectorat, il y a des arbres qui ont barré la voie que nous avons naturellement coupé, avec nos tronçonneuses pour libérer la voie », a-t-elle dit.

Pour réussir cette mission, les sapeurs pompiers ont mobilisé une section de 30 personnes et utilisé 4 véhicule –une BJ, un camion transport de troupes, un VCR et un VMR, plus les tronçonneuses et autres matériel utiles pour les opérations effectuées).

Judith Oboyo a indiqué que si les pompiers arrivent souvent en retard au lieu d’incident ce n’est pas à cause de la mauvaise volonté, mais à cause du mauvais état de la route qui retarde leur circulation.

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