La société civile impose son rôle dans le processus l’ITIE
Le président exécutive de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), Florent Michel Okoko a énoncé le 22 juin à Brazzaville que des mesures correctives ont été apportées pour répondre à la recommandation faite par son organisme, non seulement pour améliorer sa mise en œuvre au Congo, mais aussi pour améliorer la gestion des ressources issues des industries extractives.
« La question sur la relation entre l’Etat, les organismes administratifs avec la société Civile, notamment sur les dispositifs du protocole de la société civile qui fait partie intégrante de la norme de l’initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) au Congo, a été examinée. Ce protocole avant n’était pas respecté et constituait un obstacle dans l’a considération de ces relations », a indiqué Florent Michel Okoko à l’occasion de la clôture de l’atelier national d’appropriation des recommandations et mesures correctives du rapport de validation ITIE du Congo.
« Nous sommes satisfaits de l’engagements pris par le gouvernement et nous espérerons que ceux-ci seront respectés. Nous pensons que le Congo pourra ainsi reconquérir sa place de meilleur élève de l’initiative », a dit Mermans Babounga, participant à l’atelier.
De son côté, Clovin Bozir Ontsouon Assen, expert en ITIE a confié que le protocole de la société civile durant ces dernieres années a eu du mal à être mis au point. « La conséquence est que l’exigence 1.3 relative à la liberté d’expression de la société civile dans le cadre de l’ITIE n’a pas été satisfaite », a-t-il dit.
« Nous avons demandé au gouvernement d’améliorer ces relations avec la société civile afin de garantir l’espace pour que celle-ci puisse travailler de façon libre et transparent en toute sécurité. Nous avons constaté que sur les 27 recommandations que compte l’ITIE, le Congo n’a respecté que douze », a conclu Clovin Bozir Ontsouon Assen.