La société civile salue la tenue du sommet sur le climat à Brazzaville
Plusieurs acteurs tant de la société civile que les opérateurs économiques ont affiché, le 29 avril à Brazzaville, leur optimisme sur les conclusions du sommet des chefs d’Etat sur la commission climat et du fonds bleu.
Nombreux ont reconnu que ce sommet était capital parce qu’il donne le top à l’opérationnalisation du fonds bleu. « En tant que société civile, nous sommes optimistes à une fixation de ce fonds qui doit passer à l’acte dans la compensation de la lutte contre le changement climatique.»
Les pays pollueurs qui sont souvent les pays occidentaux doivent payer la taxe qui servirait à la compensation aux pays africains en voie de développement et qui subissent les effets climatiques négatifs », a souligné Ugain Kaya Mikala, président de l’ONG Eveil d’Afrique.
Pour cet activiste de la société civile, les ONG sont une force de proposition, « nous apporterons notre contribution en mettant en place des projets de restitution, de sensibilisation de la population sur les conséquences dues aux changements climatiques », a-t-il fait savoir.
L’honorable Essola Etoa Louis Roger a dit que quelles sont les ressemblances qui vont nous amener à lever des actions, impacter le climat et sauver le bassin du Congo et l’Afrique qui est le continent le plus exposé aux changement climatiques. « Il faut que ce rendez-vous nous permette de voir l’effectivité de l’opérationnalisation de la commission climat être acté », a t-il dit.
« L’action qui est attendue est celle d’adopter les actes et qui autorisent qui institue une assise juridique qui doit suivre le lendemains des déclarations. La mise en place du fonds bleu et de la commission climat avait été faite à Marrakech, il faut maintenant des instruments juridiques qui accompagnent la volonté des chefs de l’Etat », a-t-il conclu.