La SOPECO s’indigne du manque de soutien de l’Etat

Le président du comité de direction de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO), Jean Joseph Paka a indiqué le 17 mai à Brazzaville que cette entreprise publique rencontrait, depuis quatre ans, d’énormes difficultés pour son fonctionnement et que l’Etat ne la soutenait pas. 

Au terme de la session ordinaire du comité de direction de la Société des postes et d’épargne du Congo (SOPECO), les participants se sont prononcés sur la nécessité d’un redressement de l’armature structurelle de cette entreprise d’Etat. Ils ont aussi recommandé l’assainissement du climat social au sein de cette entreprise ; porter une attention particulière à la situation administrative et financière des retraités de l’entreprise dans la prise en compte de leurs droits.

Les participants ont, entre autres pris des délibérations portant dotation d’une existence juridique de la SOPECO et engagement de l’Etat propriétaire de la SOPECO à prendre ses responsabilités dans la résolution de la crise actuelle.

« La SOPECO est devenu le parent pauvre en matière de soutien de l’Etat, son principal propriétaire. Ce quasi abandon se traduit par vingt-huit mois de salaire impayés ; des paiements d’indemnités de fin de carrière aléatoires ; une prise en charge des pensions de retraite inexistant ; des bâtiments et des outils de travail vétustes et obsolètes ; un manque criard de qualification de la majorité des agents », a dit Jean Joseph Paka à l’ouverture de la session du comité de direction de la SOPECO.

Jean Joseph Paka a déploré également l’absence de l’Etat à prendre ses responsabilités afin de sauver la SOPECO qui coure vers la catastrophe.

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