Le président du comité de direction de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO), Jean Joseph Paka a fait savoir le 10 août à Brazzaville que si le gouvernement ne réagissait pas aux difficultés financières auxquelles les agents sont confrontés, cette structure risquera de disparaître.
«Le souci de la Société des postes et de l’épargne du Congo (SOPECO) se trouve au niveau du personnel. Actuellement les agents ont neuf mois d’arrièrés de salaire. A cela s’ajoutent les dettes avec les partenaires et d’autres charges. Pour redonner un élan à notre entreprise, le comité a mis en place un nouveau organigramme adopté avec amendement afin de faire face aux éventuels problèmes qu’elle traverse», a indiqué Jean Joseph Paka, lors de la réunion du comité de direction.
«Nous avons pris l’initiative de resserrer et redimensionner l’entreprise pour essayer de résoudre certaines charges et mettre en place un audit pour trouver des solutions idoines», a poursuivi Joseph Paka.
La session inaugurale du comité de direction a adopté la délibération sollicitant l’appui du gouvernement pour révaloriser l’allocation de soutien à la SOPECO et celle portant adoption des procédures comptables et financières.
Malgré les énormes difficultés que connait la SOPECO, le comité de direction entend prendre des mesures conservatoires pour pérenniser toutes les actions de l’entreprise en attendant l’appuie du gouvernement.
Avec la conjoncture économique, le budget 2018 de la SOPECO est à un milliard de Francs CFA.