L’ADHUC dénonce les arrestations illégales des réfugiés rwandais

Le président de l’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (ADHUC) Alain Kombo a dénoncé le 23 décembre, lors d’une conférence de presse, la persécution des réfugiés rwandais vivant au Congo, qui se caractérise par des multiples arrestations et détentions illégales.

Au cours d’une communication axée sur le sort inquiétant pour les réfugiés rwandais au Congo,  il a décrié la détention arbitraire sans aucun jugement de certains réfugiés rwandais qui croupissent à la maison d’arrêt, ce, en violation des dispositions de la convention de Genève du 28 juillet 1951 en ses articles 32 et 33 sur la défense d’expulsion et de refoulement.

Pour le président de l’ADHUC la détention de ses réfugiés étant une source d’illégalité, doit être sanctionnée par la liberté immédiate et sans conditions  indépendamment des faits quelconques, qui éventuellement pourront faire l’objet d’une procédure judiciaire dans le strict respect des droits de défense.

Alain Kombo a déploré l’attitude des autorités congolaises saisies par l’ADHUC qui récusent intervenir dans cette situation sous prétexte de respecter la loi  fondamentale en son article 169 en matière de séparation des pouvoirs.

 « Nous ne devons pas rester insensible aux cris de détresse de ces pauvres réfugiés aujourd’hui détenus à la maison d’arrêt de Brazzaville depuis 2015 sans être jugés, à savoir Habyarimana  Cyprien, Mbarusha Jean Léonard, Uzaribara Boniface », laissé entendre le président de l’ADHUC Alain Kombo.

Quitter la version mobile