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L’Assemblée nationale est préoccupée par le manque de sang dans les hôpitaux

Le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba a interpellé le 2 avril à Brazzaville le gouvernement à prendre à bras le corps la situation de manque de sang dans les structures hospitalières de Brazzaville et de  Pointe-Noire où on dénombre de nombreux cas de décès par manque de ce liquide vital.

Le manque de sang dans certains hôpitaux du pays a des répercussions néfastes sur la santé des populations, a fait savoir Isidore Mvouba, lors de la séance des questions orales au gouvernement à l’Assemblée nationale.

Isidore Mvouba a pris une anecdote d’un enfant de six ans qui avait succombé par manque de sang.

Préoccupés par le manque de sang, ce liquide biologique vital, certains députés ont épinglé la vétusté du plateau technique qui laisse à désirer, l’absence des réactifs, qui font partie des maux qui gangrènent le Centre national de transfusion sanguine (CNTS).

Les élus du peuple ont évoqué entre autres difficultés qui minent aussi le fonctionnement de ce centre, l’absence des fonds de fonctionnement alloués toute l’année 2018.

Pour les députés, il est inconcevable d’admettre qu’il se pose un problème de sang dans les hôpitaux, alors que la transfusion sanguine fait partie des urgences médicales.

Le Premier ministre, Clément Mouamba a indiqué que le CNTS était en proie à plus d’une difficulté de fonctionnement car il peine à faire face aux besoins de sang estimés entre 130.000 à 150.000 poches.

Il a promis que le gouvernement allait faire de son mieux pour faire face à la crise qui sévit au CNTS qui est confronté à plus de huit mois d’arriérés de salaires pour un montant total de 720 millions de francs CFA.