L’avenir de la convention de Bamako est en discussion à Brazzaville

La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a indiqué le 12 février à Brazzaville que la 3e conférence des parties sur la Convention de Bamako relative à l’interdiction d’importer en Afrique des déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontaliers et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique revêtait une importance, non seulement pour le Congo, mais également pour l’Afrique et la planète entière.

« Cette conférence sera l’occasion d’échanger sur les leçons apprises en matière de gestion des produits chimiques et des déchets dangereux en Afrique et dans le monde entier. C’est également l’occasion de proposer des mesures de renforcement de la coopération multilatérale, notamment la synergie avec les Conventions de Bâle, de Rotterdam, de Stockholm et de Minamata », a souligné Arlette Soudan Nonault à l’ouverture des travaux la 3e conférence des parties sur la Convention de Bamako.

Pour la ministre du Tourisme et de l’environnement, durant deux jours, l’occasion est offerte aux experts d’échanger sur des questions institutionnelles, juridiques, financières et techniques portant sur la mise en œuvre de la Convention de Bamako. « Après que vous ayez passé en revue le niveau d’exécution des recommandations de la deuxième Conférence des parties tenues du 30 janvier au 1er février 2018 à Abidjan en Côte-d’Ivoire, je suis persuadée que de vos travaux, sortiront  des recommandations fermes à l’endroit des décideurs, des institutions internationales et du secrétariat », a-t-elle fait savoir.

La 3e conférence des parties sur la Convention de Bamako examinera entre autres les questions du renforcement de la dynamique sur une mise en œuvre plus efficace de cette Convention par les Etats africains ; du renforcement des législations nationales en vue de minimiser les importations illégales des déchets dangereux et des produits chimiques interdits de commercialisation ; de la mise en œuvre de solutions technologiques concernant la gestion des déchets le long de la chaîne de valeur à des fins de protection de la santé et de l’environnement.

La Convention de Bamako, négocié en janvier 1991 et entrée en vigueur en 1998 interdit l’importation en Afrique ainsi que le déversement ou l’incinération de déchets dangereux dans les océans et les eaux intérieurs, établit le principe de précaution et prévoit une gestion saine de ces déchets sur le continent. Elle compte à ce jour 29 pays.

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