Le 27e sommet UA se referme sans un nouveau président de la Commission

Quelque 28 pays se sont abstenus de vote du président de la Commission de l’Union africaine (UA), empêchant ainsi à l’un des trois candidats en lice d’obtenir les deux tiers de voix nécessaires pour être élu. Finalement, les chefs d’Etat africains réunis à Kigali au Rwanda quittent le somment sans un nouveau président de la Commission de l’UA.

L’actuelle présidente de la Commission de l’UA Nkosazana Dlamini-Zuma qui ne s’était pas représentée à un autre mandat va devoir continuer à ce poste jusqu’en janvier 2017. La liste des candidats va donc être ouverte pour permettre à d’autres pointures africaines de s’inscrire. L’Afrique de l’Ouest qui s’était déjà opposée à ce vote, trouve-là une occasion en or pour porter le Sénégalais Abdoulaye Batily, l’actuel envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies en Afrique centrale. L’homme est bien connu des Congolais, pour avoir tenté une médiation post référendum et post élection présidentielle entre les acteurs politiques.

Un autre gros calibre qui pourra rejoindre les trois candidats est l’ancien président tanzanien, Jakaya Mrisho Kikwete, 66 ans. Lui aussi veut prendre la Commission de l’organisation. Si la liste ne se referme que sur ces cinq personnalités africaines, le vote aura lieu dans six mois à Addis Abebas en Ethiopie, au siège de l’UA.

Ils étaient donc trois candidats : l’Équato-Guinéen Agapito Mba Mokuy, la Botswanaise Pelonomi Venson-Moitoi et l’Ougandaise Speciosa Wandira-Kazibwe. C’est la candidate ougandaise qui a été la première éliminée, suivi par l’équato-guinéen. Le blocage posé par au moins 28 pays a définitivement mis un terme aux chances de la candidate botswanaise. Donc aucun des trois candidats à la succession de Nkosazana Dlamini-Zuma n’a obtenu les deux tiers des votes nécessaires lors des trois tours du scrutin.

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