Close

Le budget 2019 a été présenté à l’Assemblée nationale

Le ministre des Finances et du budget, Calixte Nganongo a présenté le 27 octobre à Brazzaville, devant les députés, la loi de finances de l’Etat, exercice 2019. Ce budget est arrêté, en recettes et en dépenses, à la somme de deux mille trois cent huit milliards sept cent quatre-vingt-dix-huit millions de francs CFA, contre mille six cent deux milliards six cent dix neuf millions de francs CFA en 2018.

Devant les élus du peuple, Calixte Nganongo a expliqué que, le niveau prévisionnel de l’excédent budgétaire est quant à lui attendu à 569.840.000.000 de francs CFA, ce qui permettra de résorber le déficit en ressources de trésorerie.

Ce budget se présente de la manière suivante, budget général 2.226.175.000 de frs CFA, recettes budgétaires 2.226.175.000 de francs CFA dont 822.734.000.000 de francs CFA de recettes fiscales.

S’agissant des dons, legs et fonds de concours, il est prévu quelque 31 milliards de francs CFA et 1.372.441.000 de francs CFA pour les autres recettes. Les dépenses budgétaires sont fixées à 1.656.335.000 de francs CFA repartis comme en charges financières de la dette à 121 milliards de francs CFA, les dépenses du personnel de l’ordre de 374 milliards de francs CFA. Les dépenses de biens et services s’élèvent à 187 milliards de francs CFA, les dépenses de transferts sont arrêtées à 597 435.000.000 de francs CFA et les dépenses d’investissement évaluées à 339.700.000.000 de francs CFA.

L’élaboration de ce budget a tenu aussi compte des négociations avec le Fonds monétaire international (FMI). C’est pour cette raison que le projet de loi de finances 2019 s’inscrit dans le cadre d’un programme restrictif qui vise le rétablissement des équilibres, grâce à un ajustement budgétaire qui devrait favoriser une relance économique à moyen terme, a fait savoir Calixte Ganongo.

Le ministre des Finances a expliqué que le budget 2019 s’appuyera sur les recettes pétrolières. Il a souligné que que celles-ci étaient calculées sur la base d’une production de 131 millions 983 mille barils pour 2019, pour un baril de Brent revu à 72,806 dollars. Avec une décote de 2,806 dollars américains et un dollar dont le cours est fixé à 575 francs CFA. De ce fait, a-t-il poursuivi, le brut congolais sera vraisemblablement vendu à un prix moyen de 70 dollars.

Le gouvernement table sur les hypothèses macroéconomiques suivantes en tout premier lieu, il évalue le taux de croissance à 3,7% fin 2019, contre 2% à fin 2018. Le ministre Calixte Ganongo a soutenu que cette embellie était due à un raffermissement du secteur hors pétrole qui devrait renouer avec la croissance, après une période de récession. Ce qui devrait avoir un impact positif sur la fiscalité, situation renforcée par une lutte résolue contre l’incivisme fiscal et la fraude douanière, le renforcement des capacités des régies financières ainsi que la limitation des exonérations aux seules exceptions légales.