Le CCJ sollicite l’appui des députés pour une rallonge de l’année de la jeunesse
Le Secrétaire exécutif permanent du Conseil consultatif de la jeunesse (CCJ), Michrist Kaba Mboko, a sollicité, le 27 juin à Brazzaville, auprès du président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba l’appui de son institution pour la rallonge de l’année de la jeunesse, d’une, deux ou de trois ans afin de donner plus de temps au gouvernement pour régler les questions du chômage des jeunes.
« Nous avons parlé de l’année de la jeunesse. Et nous sortons de cette audience, satisfaits puisque notre plaidoyer qui consistait à solliciter du Chef de l’Etat une rallonge de cette année commence à entendre raison parce que, en une année, on ne peut pas tout faire. Donc nous sommes rassurés qu’une, deux ou trois années supplémentaires nous soient accordées pour régler l’épineuse problématique du chômage des jeunes, l’adéquation formation-emploi », a expliqué Le Secrétaire exécutif permanent du CCJ.
Cet échange a aussi permis au président de l’Assemblée nationale et à son hôte d’échanger sur la question des bourses des étudiants et le recrutement des diplômés finalistes des écoles professionnelles. « Nous avons aussi évoqué les questions de bourses des étudiants. Comme vous le savez depuis quelques années, les étudiants commencent à s’impatienter. Mais nous pouvons leur dire que la commission spécialisée sur les questions d’économie et de finances est à pied d’œuvre. Nous avons aussi parlé des quotas écoles des jeunes finalistes de nos écoles en vue de leur recrutement à la fonction publique », a-t-il poursuivi.
Le Secrétaire exécutif permanent du CCJ, Michrist Kaba Mboko a enfin fait le point de sa tournée nationale concernant l’écoute de la jeunesse sur leurs préoccupations et leurs aspirations : « Nous avons sillonné onze départements du pays sur les douze que compte le pays. Et nous venons de faire le point au président de l’Assemblée nationale, pour relever un certain nombre de préoccupations des jeunes de l’intérieur qui se plaignent de ce qu’ils n’ont pas suffisamment d’opportunités qui sont plus dans les grands centres. Nous sommes venus plaider leur cause pour que tout ce qui est fait ici dans les grands centres dont Brazzaville, Pointe-Noire, Dolisie, Ouesso, etc, touche aussi nos jeunes compatriotes qui sont dans les localités à l’intérieur du pays », a-t-il conclu.