Le Centre de la statistique rouvre son cycle pour des non-bacheliers
Le directeur général du Centre d’application de la statistique et de la planification (CASP), Gaspard Symphorien Mbou Likibi a indiqué le 5 novembre à Brazzaville que son établissement avait relancé le cycle des non-bacheliers au titre de l’année académique 2018-2019.
« Cela faisait cinq ans que le cycle des non-bacheliers était fermé car nous n’obtenions plus des candidats avec le profil exigé pour le concours d’entrer au CASP. Cette année, nous accueillons dix étudiants sur les 24 qui se sont présentés au concours », a expliqué Gaspard Symphorien Mbou Likibi.
Pour le directeur général du CASP, son établissement, à travers ce cycle, offre une opportunité aux élèves de niveau première ou terminale scientifique de suivre une formation en statistique et planification pendant un an. Une formation sanctionnée par un diplôme de technicien en statistique et planification.
Le CASP, à en croire Gaspard Symphorien Mbou Likibi, veut ainsi tordre le cou à l’ignorance des Congolais sur le manque d’informations et l’importance de la statistique qui est, pourtant, un maillon important dans la planification des budgets et des projets de développement.
« Nous voulons que les élèves et les parents d’élèves puissent s’intéresser aux études de statistique, car contrairement aux idées reçues, les statisticiens ont des débouchés dans le domaine étatique mais également privé. La possibilité est même donnée aux non-bacheliers de concourir au cycle supérieur, destiné aux bacheliers, cela par voie de concours une fois qu’ils ont leur diplôme de technicien en statistique», a précisé Gaspard Symphorien Mbou Likibi.
Le Centre d’application de la statistique et de la planification est une école supérieure créée en 1983. Elle est sous tutelle du ministère du Plan et de la statistique. Le CASP a également un cycle des bacheliers sanctionné, après deux ans de formation, par un diplôme de technicien supérieur de la statistique et de la planification.
Force est de constater que cet établissement, moins connu, accuse également un déficit en matériel pédagogique et didactique, notamment les logiciels modernes de statistique et un parc informatique fourni.
