Le CERDOTOLA va aider à l’essor de l’industrie culturelle
Le secrétaire exécutif du Centre international de recherche et de documentation sur les traditions et les langues africaines (CERDOTOLA), le professeur Charles Binam Bikoi, a indiqué le 7 décembre à Brazzaville, que ce cette entité allait aider l’industrie culturelle congolaise à prendre son envol.
« C’est pour que le Cerdotola apporte un appui à ce département ministériel aujourd’hui sous la conduite de Marie France Lydie Hélène Pongaultl, lequel est passé du ministère de la Culture et des arts au ministère de l’Industrie culturelle touristique artistique et des loisirs », a-t-il à la sortie de son entretien avec la ministre de l’Industrie culturelle, touristique, artistique et des loisirs, Marie France Lydie Hélène Pongault.
« Ce qu’on appelle industrie n’est pas quelque chose que l’on importe mais cela participe de la capacité de l’homme à s’inventer , à transformer le monde, à transformer son environnement , et à transformer d’une façon structurelle , au plus bas niveau comme au plus haut niveau, afin que cette structure-là porte de destin des peuples », a révélé le professeur Charles Binam Bikoi.
Pour le professeur Charles Binam Bikoi, c’est pour dire que ce secteur en charge de la culture devrait préserver ses acquis pour en faire un carrefour qui serait la source même de la créativité pour être à l’essor du développement économique. « C’est tout un ensemble d’expressions de la vie et de l’existence des peuples », a-t-il renchéri.
Il a estimé que ce n’est qu’ainsi que l’on dirait avoir donné un sens véritable à cette nouvelle dénomination de l’Industrie culturelle. « Il n’y a pas d’industrialisation culturelle sans recours aux acquis des peuples qui sont les patrimoines, les technologies, les savoirs endogènes, les stocks des connaissances propres aux communautés les plus modestes, des communautés humaines. Donc c’est de là que doit être inspirée la créativité africaine, l’inventivité, et évidemment, la connaissance de l’histoire aussi ».
Charles BIman Bikoi œuvre pour le Cerdotola une institution qui s’emploie à développer une vision. C’est celle de la libération totale, définitive et irréversible de l’Afrique qui, selon lui, ne pourrait être effective que si elle passait par la réappropriation et la valorisation des cultures africaines, des patrimoines de l’Afrique, des langues de l’Afrique au service de l’humanité entière mais, souligne-t-il, à partir de l’humanité africaine.