Le collectif des partis de l’opposition, présidé par Mathias Dzon a demandé, le 31 octobre à Brazzaville, au pouvoir de convoquer un véritable dialogue politique national inclusif, qui rassemblera toutes les forces politiques et sociales de la nation.
« Le dialogue national inclusif permettra de rechercher des solutions consensuelles et fortes, de sortie de la crise multidimensionnelle actuelle et de créer les conditions permissives d’une bonne élection présidentielle en 2021 », a souligné Tanguy Kaba, président du Rassemblement du peuple pour le progrès et membre du collectif des partis de l’opposition congolaise, lors de leur point de presse.
Le collectif des partis de l’opposition congolaise s’est insurgé contre un nouveau monologue en préparation par le pouvoir à Madingou qui n’aura, pour lui, aucun résultat conséquent. « Les précédents monologues budgétivores n’ont rien apporté au peuple congolais pour sortir celui-ci de la crise », a fait savoir Mathias Dzon.
Pour cette plateforme des partis de l’opposition, dans l’impossibilité de régler les différents problèmes qui se posent au Congo à quatre mois de la présidentielle, la tenue d’un vrai dialogue national inclusif devra déboucher sur l’ouverture d’une transition dont la durée sera déterminée par ces assises. « Ce dialogue, placé sous l’égide de la communauté internationale, se chargera de la mise en place d’un gouvernement et d’un parlement de transition. il sera préparé par un comité préparatoire composé de façon paritaire de représentants de toutes les parties prenantes », a précisé Mathias Dzon.
Le collectif des partis de l’opposition congolais s’est étonné du choix de Madingou comme lieu de concertation.
Le 21 octobre au cours d’une réunion avec les partis politiques invités, le ministre de l’intérieur et de la décentralisation, Raymond Zéphirin Mboulou avait annoncé la tenue d’une concertation politique à Madingou, dans le département de la Bouenza au mois de novembre.