Le Comité national du dialogue social s’engage à poser les jalons d’un contexte économique prometteur

Le premier ministre, Anatole Collinet MAKOSSO, a déclaré le 20 janvier à Brazzaville que, face à un quotidien du monde du travail en proie aux grèves et divers problèmes sociaux, il convenait de poser un contexte économique prometteur avec de nouvelles perspectives pour les entreprises et les administrations publiques et privés.
« Plusieurs questions que nous allons examiner au cours de la présente session du comité national du dialogue social sont tant bien étroit avec l’objectif d’améliorer les conditions de travail en 2025 », a indiqué Anatole Collinet MAKOSSO à l’ouverture de la session du Comité national du dialogue social (CNDS).
En ce début de l’année 2025, il a réitéré l’engagement du gouvernement vis-à-vis des partenaires sociaux, organisations professionnelles d’employeurs comme de travailleurs, à mettre en œuvre les différentes recommandations, afin de promouvoir un monde du travail plus radieux où règne la paix sociale.
Cette session vient à point nommé comme en écho à l’invite faite par le président de la République, Denis Sassou N’Guesso, lors de son discours sur l’état de la Nation prononcé le 28 novembre 2024, a fait savoir le président du Comité nationale du dialogue social, Anatole Collinet Makosso, en rappelant que dans un contexte économique et financier particulièrement difficile, plusieurs avancées ont été enregistrées sur le plan social, au cours de l’année qui vient de s’écouler.
Il a cité le recrutement de 25 000 jeunes à la Fonction publique, au titre des campagnes cumulées de 2019 à 2023 ; 10 000 autres jeunes y étant encore attendus au titre de la campagne 2024. Il a aussi évoqué la prise d’une nouvelle loi fixant l’âge d’admission à la retraite des travailleurs relevant du Code du travail, réalisant ainsi l’harmonisation nécessaire avec le Statut général de la fonction publique ; la revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti, qui est passé de 50 400 à 70 400 FCFA, pour la cause du travail décent et de la justice sociale dans notre pays.
Dans le lot des avancées, Anatole Collinet Makosso a épinglé, la poursuite de l’opérationnalisation de la Caisse d’assurance de maladie universelle (CAMU) qui vient de se doter de ses instances dirigeantes et de tenir son premier conseil d’administration.
Dans le cadre de la loi des finances, l’État a prévu, de prendre en charge en totalité l’ Impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) du personnel à un emploi informel et la moitié des cotisations patronales des cinquante mille premiers déclarants, au titre de sécurité sociale et de l’assurance maladie universelle.
«Face à un quotidien du monde du travail qui a connu des grèves et divers remous sociaux en 2024, il convient désormais d’opposer un contexte économique prometteur, avec de nouvelles perspectives pour les entreprises et les administrations publiques et privés », a indiqué Anatole Collinet Makosso.
Au cours de cette session qui s’achève le 21 janvier, les participants mandants tripartites à ces assises du dialogue social, vont tabler sur l’examen des questions en rapport aux mondes du travail, pour in fine proposer les recommandations utiles.