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Le commerce ambulant des piments indigènes coule bien à Pointe-Noire

La commercialisation des piments indigènes dits « Nzo za noungou » prend de l’ampleur à Pointe-Noire. Les vendeurs ambulants de cette épice écument les débits de boisson, les ruelles et les avenues pour la proposer à ceux qui s’adonnent aux vins et qui sont encore conservateurs de la tradition. Bon aphrodisiaque, chasse la fatigue et guérit beaucoup de maux, disent ceux qui les consomment.

Vendus au marché ou par unité chez les ambulants, souvent dans les débits de boissons, les piments indigènes sous d’autres cieux sont utilisés dans plusieurs rituels. A tort ou à raison, les jeunes les consomment pour chasser la fatigue et guérir certains maux. D’autres le consomment avec de la cola et des racines pour renforcer leur virilité.

Dans les villages, les piments indigènes sont souvent utilisés pour des rituels traditionnels. Les sages les mélangent avec le vin de palme et la cola pour évoquer les esprits des ancêtres et prononcer des bénédictions.

« Les arrières grands parents recevaient les étrangers au Mbongui avec les piments indigènes. Actuellement, les jeunes les vendent un peu partout en ville avec les colas. Pour certains, ce sont des anti inflammatoires. Les graines séchées se mangent avec un morceau de cola pour rester éveiller et récupérer l’énergie », précise Christian Kiyene, cultivateur de ses piments indigènes.

Les vendeurs ambulants de ces piments, de leur côté, signifient que c’est un produit qui marche bien ces derniers temps puisqu’il est un bon remède pour des maux bénins. L’unité est souvent vendue à 100 francs CFA.

La culture des piments indigènes n’a pas encore intégrée les habitudes des villageois. D’une croissance facile, cette plante pourrait compter parmi les activités clés dans les campagnes le jour où ses fruits seront beaucoup commercialisés. Quant aux vertus médicinales, aucune étude n’a été menée pour définir ce qu’elle représente médicalement.