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Les concerts de groupes électrogènes reprennent à Pointe-Noire

Depuis l’annonce de la direction générale de la société Énergie électrique du Congo (E2C) sur les délestages qui font suite aux travaux de maintenance d’une des deux turbines de la centrale à gaz de Pointe-Noire pour une durée de 45 jours, les ponténégrins, pénalisés, recourent aux groupes électrogènes. 

« Nous traversons une période très difficile avec ces délestages. L’Etat nous a imposé un rythme insupportable. Actuellement, pour avoir de l’électricité chez soi, il faut acheter le groupe électrogène, le gas-oil et assurer son entretien. Ce sont des dépenses supplémentaires qui asphyxient le budget déjà difficile à boucler. Nous ne savons plus à quel moment l’électricité peut être définitivement rétablie. Nous ne pouvons même plus faire des réserves. Malgré ce rythme, les factures d’électricité ne connaîtront aucun rabais », a signifié Jacques Sidoine, un habitant de Pointe-Noire.

Cette perturbation est due à la réduction de la production électrique de 150 MW sur l’ensemble de 600 MW que fourni le réseau national. Les délestages de 45 jours sont venus aggraver une situation électrique qui n’était pas déjà reluisante à Pointe-Noire. Avant la révision de la centrale, les populations n’avaient jamais eu une électricité permanente.

Les consommateurs qui subissent ces délestages espèrent que ces travaux vont réellement apporter un changement dans la fourniture d’électricité dans les prochains mois.