Le Congo a enregistré 12.564 accidents routiers entre 2020 et 2024

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi a révélé, le 16 novembre à Brazzaville, qu’au cours de la période allant de 2020 au troisième trimestre de 2024, le Congo a enregistré 12.564 accidents de la route, occasionnant ainsi 1.040 décès, 4.707 blessés graves dont 4.376 blessés légers.

Ces statistiques  indiquent également que sur les 12.564 accidents routiers observés dans le pays, 3.708 impliquent les motocycles, soit un pourcentage de 29,51%. « L’analyse des causes de ces accidents met l’homme au premier plan par sa mauvaise prise de décision le plus souvent liée à la méconnaissance des règles de conduite et de la signalisation routière », a déclaré le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande, Honoré Sayi, à l’occasion de son message prélude à la célébration de la 13ème journée africaine de la sécurité routière.

Honoré Sayi a laissé entendre que plusieurs facteurs de risques comme l’excès de vitesse, les dépassements hasardeux, les défaillances du système technique de véhicules, y compris des comportements inciviques étaient à la base de nombreux accidents. Lesquelles pratiques peuvent être corrigés par la formation.

Lors de son adresse, il a invité les conducteurs de véhicules, qui exercent déjà, à se faire recycler et à ceux qui s’intéressent à ce métier de se faire former, afin de s’imprégner des aptitudes de conduite nécessaires pour éviter les accidents afin de se déplacer avec un maximum de sécurité. « Le gouvernement appelle tous les conducteurs de véhicules routiers à faire des recyclages pour améliorer leur performances et ceux qui aspirent à devenir des conducteurs de véhicules de se faire former pour une circulation apaisée sur nos routes », a-t-il stipulé.

Le ministre des Transports, de l’aviation civile et de la marine marchande Honoré Sayi a fait savoir également que le gouvernement s’engageait, dans le cadre de la mise en œuvre de son plan national de sécurité des transports, à garantir l’observance par tous des prescriptions du code de la route par une présence plus accrue des unités mobiles de la sécurité routière de la force publique sur les routes en vue d’éduquer les usagers de la route, de contrôler les infractions et sanctionner pour une prise de conscience routière.

 » Outre cette mesure, le gouvernement encourage la création des centres de formation en conduite des véhicules poids lourds et des motocycles ainsi qu’à œuvrer sans relâche avec les partenaires publics et privés pour des compagnes de sensibilisations des usagers sur les bienfaits de la conduite  », a-t-il relevé.

Instituée par l’Union africaine, la 13ème journée africaine de la sécurité routière, qui se célèbre le 17 novembre de chaque année, a été placée sous le thème. « La formation à la conduite des véhicules automobiles, gage de la sécurité routière ». Cette célébration a également été couplée à la journée internationale de solidarité et de souvenirs avec les victimes des accidents de la circulation routière au monde.