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Le Congo attendu dans l’application des recommandations sur les droits de l’homme

Le Congo attendu dans l’application des recommandations sur les droits de l’homme

Le représentant régional du Haut-commissariat des Nations unies pour les droits de l’homme et de la démocratie, Mouhoum Sangaré a indiqué le 3 juin à Brazzaville que, toutes les institutions devraient s’assurer que le Congo applique les recommandations adoptées au titre de l’examen périodique universel par le conseil des droits de l’homme. 

« Bientôt le rapport au titre de l’examen périodique universelle du Congo va être adopté à Genève, devant le conseil des droits de l’homme. Il va falloir mettre en œuvre les recommandations qui seront acceptées par le Congo. Toutes les institutions, comme le parlement auront un rôle important à jouer pour s’assurer que toutes les recommandations que le Congo aura acceptées pourront être traduites dans les faits et mise en œuvre », a dit Mouhoum Sangaré, après sa rencontre avec le président de l’Assemblée nationale, Isidore Mvouba.

Le diplomate onusien a salué les efforts fournis par le Congo pour mettre en place les mécanismes qui mettent en valeur les droits de l’homme. « Nous travaillons avec l’assemblée nationale sur comment on peut utiliser les droits de l’hommes pour contrôler et évaluer les performances des politiques et des programmes publiques. Tout ce que l’Etat entreprend, à travers ses différentes institutions, est de garantir le bien-être de la population en participant à la vie publique », a poursuivi Mouhoum Sangaré.

Mouhoum Sangaré a fait savoir que le président de l’assemblée nationale a réitéré son intérêt de poursuivre les séances de renforcement des capacités des députés afin de concilier les mécanismes qui lient le travail parlementaire et les questions des droits de l’homme. « Nous ne voyons pas forcement le lien entre le budget, le travail de la cour des comptes, le travail parlementaire et les droits de l’homme. Mais, les missions et les attributions de ses institutions, renvoient à la résolution de toutes les questions qui sont au cœur de la problématique des droits de l’homme. Les droits de la personne humaine peuvent être utilisés pour bien canaliser les politiques, programmes et ressources publics, pour que le bien être de toute la société », a-t-il conclu.