Le Congo poursuit son processus de lutte contre le Sida
La ministre de la Santé et de la population, Jacqueline Lydia Mikolo a déclaré le 22 août à Brazzaville que le défi majeur actuel était de mobiliser des ressources nécessaires pour le financement de la réponse nationale dans la lutte contre la tuberculose, les infections sexuellement transmissibles (IST) et le VIH/SIDA.
Jacqueline Lydia Mikolo a souligné, à l’occasion de l’élaboration des cadres stratégiques nationaux 2019-2022 pour la lutte contre le VIH/SIDA, les infections sexuellement transmissibles (IST) et la tuberculose, que l’investissement dans l’éradication de ces pandémies était avant tout une question de souveraineté avec un impact significatif sur le capital humain.
Le docteur Nzabatou du Conseil national de lutte contre le SIDA, les infections sexuellement transmissibles et endémiques (CNLSE), a expliqué que cette situation épidémiologique préoccupante révèle une prévalence très élevée chez les prostituées, les homosexuels, les prisonniers et les drogués.
« Une enquête nationale sur les indications du SIDA réalisée en 2017 a démontré que le nombre de personnes vivants avec le VIH/SIDA est estimé à 100.000 malades dont 91.000 adultes et 9.000 enfants. Dans ce lot figure de nombreux malades co-affectés », a dit le docteur Nzabatoua.
Jacqueline Lydia Mikolo a souhaité qu’à la fin de ce processus, lancé fin 2018, le Congo sera doté d’instruments directifs et pragmatique de gestion rationnelle de la réponse structurale et de suivi contre la tuberculose, le VIH et les IST.