Le Congo redynamise la recherche océanographique
L’expert en océanographie, André Antoine Fantana a indiqué le 22 novembre à Brazzaville qu’il était important que le Congo redynamise sa recherche scientifique océanographique au travers d’un plan. Sa rencontre avec le ministre de la Recherche scientifique et de l’innovation, Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavongou, lui a permis d’examiner les modalités de la mise au point de ce plan.
« Je suis venu examiner avec le ministre de la Recherche scientifique, les conditions de redynamiser la recherche océanographique en analysant le contexte actuel et faire le bilan de ce qui existe déjà. Il s’agit de comprendre la vision stratégique des autorités sur une recherche océanographique performante et axée sur le développement de l’exploitation halieutique marine et le suivi environnemental océanique », a dit André Antoine Fantana après l’entretien avec Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavongou.
« Ancien de l’OSTOM à Pointe-Noire, André Antoine Fontana va faciliter la tache pour mieux comprendre tous les phénomènes océanographiques. L’institut de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN) va travailler avec lui car il y a une absence notoire et totale de la recherche scientifique dans la zone maritime. Dans cette zone, il se fait beaucoup de choses. Il y a la recherche pétrolière. Avant de faire cette recherche il faut faire des recherches. Mais qui détient les informations, cela devrait être l’IRSEN. Il y a des problèmes de pêche dans la zone maritime, qui devrait avoir les dossiers scientifiques, c’est toujours l’IRSEN. Il y a aussi les questions d’environnement. La présence d’André Antoine Fontana nous permet de créer les conditions de la relance au niveau de la recherche, de la coopération, avec celle qui existait avant avec la France », a dit pour sa part Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavongou.
Sur la base d’une classification des objectifs assignés à la recherche océanographique, un plan d’action est nécessaire et qui devra comprendre les termes de références en identification des programmes prioritaires à mettre en œuvre. Il s’agit d’évaluer quantitativement et qualitativement les moyens humains nécessaires, chiffrés les moyens logistiques et financiers, déterminer le type de collaboration à développer, établir les fiches projets et analyser une stratégie de mobilisation des financements.
Les deux personnages ont fait la revue des conventions internationales et régionales concernant le domaine marin et ratifiées par le Congo. Ils ont analysé les forces et faiblesses de la recherche océanographique du Congo.