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Le Congo renforce ses capacités dans la surveillance intégrée de la maladie et la riposte

Le directeur de cabinet de la ministre de la Santé et de la population, Florent Balandamio, a relevé le 20 juin à Brazzaville que face à l’éventuel dégât qu’occasionnent les maladies virales et épidémiologiques, il était nécessaire de renforcer les capacités des personnels de santé pour mener à bien les activités de la surveillance et de veille sur la riposte.

Florent Balandamio a indiqué, au cours de la clôture de l’atelier d’analyses des forces, faiblesses de surveillance intégrée de la maladie et de riposte (SIMR), qu’un plan de renforcement a été élaboré et validé. « Une feuille de route a été ainsi mise en œuvre après l’acquisition des connaissances des agents sanitaires qui seront sur le terrain pour dynamiser le district de santé au niveau périphérique intermédiaire et central, pour lutter contre la force et les faiblesses de la SIMR », a-t-il dit.

Il a exhorté les participants à mettre en pratique toutes les connaissances acquises afin de lutter contre les faiblesses constatées dans les périphéries du pays. « Malgré les faiblesses identifiées dans la collecte et le traitement des données, des efforts sont déjà déployés pour l’amélioration des capacités requises dans les points d’entrée de district de santé et la direction centrale en charge de la SIMR », a poursuivi Florent Baladanio.

Il a ainsi encouragé les participants à présenter des résultats de qualité, d’être prompte dans la collecte, l’analyse et le traitement des donnés pour améliorer le rapport de surveillance.

La directrice départementale de santé de Pointe-Noire, Aubierge Victoire Kimpamboudi a indiqué qu’elle a appris les résolutions  qui vont permettre à faire correctement la surveillance épidémiologique et mieux faire face a des éventuelles épidémies. « A travers cette formation nous allons donc améliorer notre façon de riposter et de prévenir les virus », a-t-elle indiqué.

La réussite de la SIMR se base essentiellement sur les données, l’analyse, la collecte, le traitement et l’interprétation des donnés, a fait savoir le directeur départemental de santé de la Bouenza, Albert Boungou. « Les données bien analysées, correctes et bien interprétées nous permet de reformuler les actions au niveau national en matière de santé. Sans elles, il n y pas d’action » a-t-il-précisé.