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Le Congo souhaite améliorer et valoriser le secteur de l’eau

Le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN),  Clobite Bouka Biona a indiqué le 10 avril à Brazzaville qu’une plateforme sera créée pour débattre des questions contemporaines liées à l’eau en accompagnant le gouvernement à réaliser des forages adaptés et durables. 

« Le comité national du programme hydrologique international Congo (PHI-Congo) va œuvrer avec les  secteurs travaillant sur l’eau dans le cadre de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE), pour que le Congo retrouve un réseau hydrométrique capable de couvrir l’ensemble de son territoire, avec des stations de mesures modernes automatiques », a souligné Clobite Bouka Biona lors de l’atelier de valorisation de l’eau.

Le directeur général de l’Institut national de recherche en sciences exactes et naturelles (IRSEN),  a spécifié que spéculer sur la qualité de l’eau, constater les inondations et les dégâts matériels et humains constituaient une rhétorique bien connue d’une diplomatie scientifique vaine. « Il faut des mesures pour quantifier, modéliser les phénomènes et les risques, dimensionner les ouvrages publics et bien d’autres choses. Cependant, la donnée nécessite des équipements fiables, des normes, bref une métrologie  », a-t-il dit.

Face à l’accroissement des populations citadines et rurales, Clobite Bouka Biona a fait savoir que des recherches se faisaient pour aboutir à l’utilisation des eaux de nappes souterraines et des eaux de surface. «La ville de Pointe-Noire aura ainsi besoin d’un suivi sur l’évolution de l’infiltration du biseau salé dans la nappe phréatique», a-t-il notifié.

Spécialiste en science à l’UNESCO, Richard Bouka a affirmé que pour sécuriser l’eau, un comité pluridisciplinaire bâti sur les structures étatiques et privées qui traitent de l’eau va créer des  synergies pour fédérer les activités de tous les partenaires sur la question de l’eau, afin qu’elle soit traitée en synergie d’une façon juste et équitable.

Les responsables du Comité national du PHI-Congo et ceux de la gestion intégrée des ressources en eau (GIRE) vont au cours de cet atelier s’échanger les connaissances pour arrêter les mécanismes utiles pour traiter et rendre accessibles les ressources d’eau à toute la population.