Le Congo souhaite disposer d’une stratégie maritime globale

La directrice générale de la marine marchand, Collette Gandou a relevé le 29 octobre à Brazzaville la nécessité pour le Congo de disposer d’une stratégie maritime globale qui lui permettra de s’acquitter de ses obligations et responsabilités en tant qu’Etat côtier, du port et du pavillon, en vertu des conventions maritimes internationales. 

« Le présent audit vise maints instruments sous les auspices de l’ONU et ratifiés par le Congo. Il s’agit entre autres de la convention pour la sauvegarde de la vie en mer, la convention prévention de la pollution par les navires, la  convention internationale sur les normes de formation des gens de mer », a  indiqué Collette Gandou à l’occasion  de l’audit de la République du Congo par l’organisation maritime internationale (OMI).

Collette Gandou a rappelé que le Congo s’était porté volontaire pour l’audit facultatif des Etats membres de l’OMI.  De ce fait deux séminaires ateliers ont été organisés à Pointe-Noire en 2013 et 2016 pour préparer l’administration maritime congolaise à se familiariser avec la culture de l’audit lors qu’elle sera obligatoire.

L’experte  de l’OMI Caroline Neuman a laissé entendre que l’équipe d’audit est composée de trois personnes, chargées d’inspecter la conformité des différentes entités aux normes de l’OMI. « Cet audit sera axé sur trois domaines principaux, l’état du pavillon en ce qui concerne les navires, l’état du port notamment les installations de réception et l’état côtier attrait à la signalisation maritime et le sauvetage en mer », a-telle  renchéri.

Ce diagnostic qui prendra fin le 5 novembre permettra au gouvernement d’avoir un rapport détaillé pour identifier les maux qui entravent le fonctionnement de  l’administration maritime et en vue  d’améliorer la sécurité et la sûreté des navires dans le pays.

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