La rapporteuse de la session inaugurale du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Agnès Isabelle Nioko a indiqué le 16 janvier à Brazzaville que l’adoption des documents fondamentaux constituait un tournant décisif pour le fonctionnement harmonieux du conseil.
« La session a été convoquée pour procéder à l’examen des textes fondamentaux devant régir le fonctionnement de l’organe technique de l’institution, particulièrement : le règlement intérieur, le règlement financier et les manuels de procédures », a fait savoir Agnès Isabelle Nioko à la clôture de la session.
En ce qui concerne le projet de règlement intérieur, les méthodes de travail ont consisté à intervenir de manière globale sur le document, et cela a conduit aux échanges sur le fonctionnement et les attributions du collège des membres, la création des entreprises de communication et le rôle des commissions spécialisées et sous-tutelle. Après les échanges fructueux, ce document a été adopté avec amendement, a -t-elle expliqué.
Les membres de ladite institution, dans l’examen du manuel des procédures, ont également martelé sur le non-respect du caractère laïc de l’Etat dans les grilles de programmes des entreprises de presse publiques, la perception par une entreprise d’information et de communication d’une aide financière ou matérielle d’un parti ou groupement politique.
« Les subventions des organes de presse ne reviennent pas aux partis politiques, mais au gouvernement, donc l’Etat doit jouer son rôle », a fait savoir Asie Dominique de Marseille, haut conseiller au Conseil supérieur de la liberté de communication.
De son côté, le président du CSLC Philippe Mvouo a félicité les membres du conseil pour le dévouement et le dynamisme manifestés lors du déroulement des travaux de la session « Je suis convaincu de vos talents, car vous l’avez prouvé pendant cette session et je crois qu’avec cette dynamique, l’institution prendra un nouvel élan », a -t-il dit.