Le Conseil supérieur de la liberté de communication opte pour une action concertée
Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC), Philippe Mvouo a indiqué le 15 janvier à Brazzaville que la session inaugurale de cette structure allait baliser leurs actions dont le rôle est de garantir la libre expression des agents des médias et les communications des acteurs politiques.
« Notre session inaugurale balise notre route et nous engage à marcher dans la sérénité qui exige dialogue, compréhension mutuelle, solidarité dans l’action ambitieuse de réussite partagée, pour, in fine, réussir la mission d’Etat confiée par le Chef d’Etat», a précisé Philippe Mvouo.
Lors de cette session inaugurale de deux jours, les hauts conseillers membres du Conseil supérieur de la liberté de communication vont adopter trois documents essentiels au fonctionnement de leur entité : le Règlement intérieur, le Règlement financier et le Manuel de procédure.
«Le Règlement intérieur complète le cadre juridique qui détermine notre structure ; le Règlement financier fixe les modalités d’élaboration et d’exécution du budget du CSLC ; le Manuel de procédure détermine les modalités de traitement de saisines, auto saisines et des demandes diverses de création des entreprises de presse», a expliqué le président du CSLC.
Pour Rodrigue Morapénda, un des hauts conseillers du CSLC, le grand défi de cette structure sera la mise en place des recommandations des dernières assises de la presse congolaise.
« Avec la cohésion et la synergie exigées par le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, nous serons à la hauteur des missions à savoir réguler la communication officielle dans les médias et en milieu politique, mais surtout mettre en places recommandations des assises de la presse congolaise », a-t-il indiqué.
Les 11 hauts conseillers qui constituent la CSLC ont été nommés par décret présidentiel N°2019-359 du 30 novembre 2019.