Le conseiller municipal de Brazzaville Célestin Kaya Pouki vient de frôler la mort à son domicile à Diata, 1er arrondissement de Brazzaville, suite à un braquage dans la nuit du 4 au 5 septembre. Selon les témoignages recueillis sur place, les présumés braqueurs n’ont rien emporté comme biens matériels.
Les habitants de la rue Pierre Matingou au quartier Diata, à Makélékélé 1er arrondissement de Brazzaville ont été secoués la nuit du 4 au 5 septembre par des coups de feu, perpétrés par des hommes armés venus cambrioler la maison du conseil Célestin Kaya Pouki.
« Les braqueurs ont accédé dans la maison, se sont dirigés vers le couloir qui était fermé. Ils ont usé des balles pour défoncer les serrures des portes du couloir et de la chambre du chef. C’est en ce moment que le chef a pris la poudre d’escampette, pour se trouver dans la parcelle de son voisin », explique un employé de la victime qui a requis l’anonymat.
Selon lui, ces braqueurs n’avaient qu’un seul mobile mettre fin à la vie de son employeur Célestin Kaya Pouki. D’autant plus qu’ils n’ont rien emporté comme bien matériels.
Ils étaient venus en groupe aux environs de 2 heures du matin, parmi eux sept ont pu escalader le mur pour mettre en exécution leur forfait. Pendant ce temps les autres veillaient au gré devant la parcelle. En accédant dans la parcelle, ils ont sommé la sentinelle de garder le silence au cas contraire, ils allaient le tuer, fait savoir un autre témoin.
« J’ai entendu qu’il n’a eu cesse de demander secours tout en étant couvert de sang. C’est en ce moment que j’ai pu appeler la police qui est venue sur place constater les faits », relate un témoin Ngoma.
Le conseiller Célestin Kaya Pouki est sorti de ce braquage avec une plaie large linaire profonde d’environ 8 cm au niveau de la cuisse supérieure droite jusqu’à la fesse droite. Et a été conduit au centre hospitalier universitaire de Brazzaville où il a reçu des soins appropriés. La victime peine à se mettre débout sans l’aide de ses proches.