Le CSLC et l’ARPCE signent un accord de convention pour la gestion des fréquences

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) Philippe Mvouo et le directeur de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala ont procédé le 31 janvier à Brazzaville à la signature d’une convention qui permettra aux deux organes de mieux contrôler l’installation et l’utilisation des fréquences des stations de radio et de télévision. 

Le cadre de coopération qui a réuni les membres du conseil supérieur de la liberté de communication et ceux de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, relève des dispositions du décret numéro 2019-172 du 1er juillet 2019, fixant les conditions et les modalités d’utilisation des spectres radios électriques, a notifié le directeur général de l’ARPCE lors de la  signature de convention avec le président du CSLC.

L’objectif de cet accord est de permettre à l’ARPCE et au CSLC de travailler de façon efficiente en optimisant les ressources logistiques et humaines. « La gestion des fréquences est un ensemble des activités visant à assurer une exploitation efficace des équipements et des services de radio et télévisions électroniques sans causer des brouillages préjudiciels de leurs usagers. » a indiqué le directeur de l’agence des postes et des communications électroniques (ARPCE) Louis Marc Sakala

S’appuyant sur la réglementation du secteur de communication électronique en République du Congo régie par la loi numéro 9-2009 du 25 novembre 2009, Louis-Marc Sakala a précisé les missions de son institution assignée à cette convention « L’ARPCE se doit d’homologuer les équipements, de préciser les spécifications, les normes auxquelles ils doivent répondre, planifier, gérer et contrôler le spectre de fréquence. »

Pour le directeur du Conseil supérieur de la Liberté de communication (CSLC) Philippe Mvouo, les défis que son institution doit relever sont grands  et cette convention vient à point nommé pour ériger les barrières qu’il ne faut plus franchir. « Il y’a une semaine, nous avons frappé un opérateur pour usage illégal des fréquences. Nous avons réuni tous les techniciens installateurs des radios et de télévisions pour attirer leur attention, car c’est d’eux que vient le désordre » a-t-il  dit.

La convention signée entre le CSLC et l’ARPCE pour la gestion des fréquences s’opèrent  conformément aux normes internationales régissant le secteur d’activités.

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