Le CSLC et Tsieleka web tv invitent les autorités à s’ouvrir à la presse

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication (CSLC) Philippe Mvouo a échangé, le 13 mai à Brazzaville, avec le promoteur du média en ligne Tsieleka dirigé par Fortunat Ngolali sur la nécessité des autorités congolaises à s’ouvrir à la presse en vue de permettre aux populations de bénéficier des informations avérées sur gouvernance du pays.

Le promoteur de Tsieleka média, Fortunat Ngolali, accompagné de quelques journalistes de cette télévision en ligne, a fustigé le déficit de communication des autorités congolaises. Pour lui, cela représente un danger permanent à l’ère des réseaux sociaux où l’on est face au flux d’informations que seuls les professionnels de l’information et de la communication arrivent à transmettre les vraies informations vérifiées et vérifiables. Or, la participation active des autorités aux médias dans leur ensemble (médias traditionnels et ceux des médias sociaux) permettra de mettre à la disposition de tous les informations authentiques.

Fortunat Ngolali a également salué l’engagement du président du Conseil supérieur de la liberté de communication à faire aboutir cette demande : « Il nous a rassuré qu’il s’appliquera afin de permettre aux journalistes d’avoir accès aux sources d’informations », a-t-il conclu.

Le président du Conseil supérieur de la liberté de communication, Philippe Mvouo qui a fait constat amer des entraves à l’accès des sources d’informations, a rappelé la nécessité pour les gouvernant de s’ouvrir à la presse : « Nous assistons depuis plusieurs années à la réticence, des ministres, des députés, des présidents des institutions et des universitaires, à la participation active aux débats télévisés. C’est une nécessité d’accompagner les médias à donner la bonne et l’information la plus juste. Nous devons noter que lorsque la population n’est pas bien informée, elle aura du mal à juger l’action du gouvernement », a-t-il précisé.