Près de 80 experts des structures de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, ont examiné et validé les premiers résultats du diagnostic et du cadre rédactionnel, lors de l’atelier de consultation des parties prenantes et de pré-validation du diagnostic de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales, tenu du 3 au 6 février à Brazzaville.

Au nombre des experts figuraient, cinq internationaux et deux nationaux recrutés par l’Union européenne (UE), ayant effectué trois missions d’étude à Brazzaville et à Pointe-Noire, en janvier, avril et juin 2024 ; le Groupe technique de travail des experts (GTTE), étendu aux ONG et aux autres experts de la société civile nationale.

Au terme des travaux, les experts ont également présenté et examiné les éléments de la vision ainsi que ceux du plan d’actions prioritaires et formulé les orientations claires pour l’aboutissement d’une feuille de route sur les prochaines étapes de l’élaboration de la stratégie.

Au cours de cet atelier, des problématiques ont été développées autour de quatre groupes thématiques. Il s’est agi  de : « Action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales ; « Pêche en mer et dans les eaux continentales ; « Environnement, écologie fluviale, écologie maritime » ainsi que « Gestion et valorisation des espaces portuaires ».

S’exprimant en lieu et place du ministre de la Défense nationale, Charles Richard Mondjo, le Secrétaire Permanent  du Comité Interministériel de l’action de l’Etat en mer et dans les eaux continentales (SEPCIM-AEMEC), Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck, s’est félicité  pour la qualité  du rapport de synthèse de l’atelier élaboré par les experts.

«Cependant, ce voyage n’est pas arrivé à son terme. Au regard du rendu de vos travaux, je note avec satisfaction que le diagnostic stratégique des fondements sur lesquels nous voulons bâtir l’AEMEC, objectif majeur de l’atelier a été réalisé », a-t-il reconnu à la clôture de la réunion.

«Je salue cette approche intégrée et transversale. Votre quitus d’experts à l’approche envisagée constitue pour le comité interministériel un gage sûr de justesse de nos choix comme réponses aux défis et enjeux des secteurs maritimes et des eaux continentales », a poursuivi Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck.

Cependant, dans la suite immédiate de l’atelier,  le SEPCIM-AEMEC a rappelé aux membres du GTTE que le travail doit continuer dans chacun des départements ministériels représentés en vue de la préparation de la validation.

Dans cette logique, il a rappelé que si besoin était que la position carrefour du Secrétariat permanent doit être la raison objective pour laquelle elle devrait être un acteur, à tout le moins un observateur averti des mutations et initiatives en cours. C’est ainsi que, pour les étapes ultérieures, les experts doivent garder à l’esprit la même implication.

Par ailleurs, Éric Olivier Sébastien Dibas-Franck a demandé aux experts qu’en s’engageant «de ne pas perdre de vue les tendances géostratégiques qui font naître, par la densité de l’espace aéromaritime, couplée aux évolutions technologiques et de changement climatique, de nouvelles menaces mais aussi de nouvelles opportunités pour les activités maritimes et fluviales », le ministre de la Défense nationale, porteur de la stratégie n’en attendait pas moins.

A l’occasion de son message sur l’Etat de la nation, prononcé le 28 novembre 2024, le Chef de l’Etat, Denis Sassou-N’Guesso, rappelait que « loin de tout avant-gardisme, la République du Congo s’est toujours placée dans les positions avancées sur les questions mondiales majeures, au nombre desquelles la préservation des milieux en vue de laisser à la disposition des générations futures, un monde en perpétuel développement durable, a conclu le SEPCIM-AEMEC.

En outre, le Secrétaire permanent a rappelé et soumis au GTTE trois sujets de préoccupations à résoudre ensemble. Il s’agit d’organiser dans les prochains mois à Oyo, un colloque scientifique international sur le thème « La filière des eaux continentales au service de la diversification de l’économie nationale : la sécurité et la sûreté en débat»; de renforcer les capacités de l’AEMEC et de permettre l’accélération de la mise en œuvre du décret relatif aux modalités de financement et de contribution de l’AEMEC.