Le FAO et le Congo mettent en place une plateforme pour les paysans
Le consultant international en développement des organisations paysannes à la représentation au Congo de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), Célestin Koko Nzeza a déclaré le 26 mars à Brazzaville qu’une plateforme devrait être créée et soumise au gouvernement pour concentrer et coordonner les activités agricoles et pastorales des paysans.
«L’enjeu, est de créer un lieu d’échange permanent entre institutions et producteurs. Une mise en synergie des actions aidera les paysans des villages, canton, district et département de sortir de leur précarité. Une façon d’éviter la duplication et la dispersion des ressources et d’énergie», a révélé Célestin Koko Nzeza, atelier de validation de la stratégie nationale de renforcement des capacités des organisations paysannes (OP) et des organisations de la société civile (OSC). L’élaboration d’une cartographie facilitera tout suivi et contrôle.
Cet atelier s’est basé sur le rapport de la FAO d’août 2018 sur l’état des lieux des OP et des OSC qui a relevé leurs faiblesses et contraintes sur leur productivité agro-pastorale. La représentante de la FAO au Congo, Suze Percy Filippini, a indiqué toute fois que l’agriculture restait l’activité prédominante à hauteur de 33,42 % pour les OP et 14,54 % pour les OSC.
« Le présent séminaire vient donc à point nommé pour valider la réponse structurée de l’amélioration des points faibles et des limites des OP et des OSC de façon cohérente, ordonnée objective et programmée dans le temps», a fait savoir Percy Filippini qui a exhorté les participants à plus de suggestions.
Le ministre de l’Agriculture, de l’élevage et de la pêche, Henri Djombo a affirmé que la stratégie soumis à l’examen servira de tremplin pour aider le gouvernement à aider les populations rurales à mieux exercer.
Cette réunion contribuera à l’accomplissement du «Produit 1.3 du Cadre de Programmation Pays (CPP) 2019-2022 » qui stipule que les départements ministériels, le parlement, les collectivités locales et la société civile créent ou reforment les structures fonctionnelles pour l’amélioration des politiques publiques efficientes en faveur de l’objectif Faim Zéro.