Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean Richard Itoua a indiqué le 5 novembre à Pointe-Noire que le forum de l’orientation et des études en France et au Congo devrait concourir au développement du pays.
Bruno Jean Richard Itoua a rappelé, à l’ouverture du forum de l’orientation et des études en France et au Congo, qu’autrefois, l’orientation était totalement assumée par l’Etat. Mais aujourd’hui, les apprenants et les parents étaient libres de faire leurs choix en toute connaissance de cause.
Le gouvernement, par contre, a-t-il poursuivi, entend mettre en place un portail numérique sur l’orientation scolaire et professionnel. Il a notifié que les travaux de mise en place de ce portail étaient en cours avec un partenaire.
Il a aussi annoncé la création des centres de formations et d’orientation dans toutes les grandes villes du Congo qui correspondent aux cinq pôles universitaires et départementaux que le pays a prévu créer sur tout le territoire. Ils seront donc la déclinaison territoriale de l’Enseignement Supérieur d’ici l’an prochain.
Le consul général de France, Joël Rendu a souligné que la France était le premier pays d’accueil des étudiants congolais. « Plus de 4400 étudient actuellement en France », a-t-il informé.
« Ce forum va démontrer pendant ces deux jours, toute son importance pour aider les jeunes qui désirent poursuivre les études en France ou au Congo à choisir une filière correspondant à leurs attentes. Une bonne orientation est le pilier dans la réussite de la poursuite des études », a-t-il ajouté.
Pour le Consul général de France au Congo, les ateliers, tables-rondes, stands d’entreprises et établissements d’enseignements rencontreront des succès et combleront les attentes et interrogations des élèves et étudiants.
Les apprenants devraient bénéficier de l’assistance des parents, de la communauté mais surtout de celle des conseillers à l’orientation et peut-être si cela est possible du psychopédagogue. Malheureusement, ce type des personnes manquent de plus en plus aux structures de formations depuis le cycle secondaire jusqu’au cycle supérieur.
L’Etat congolais s’atèle actuellement à combler rapidement ce vide. Former des conseillers à l’orientation devient donc une urgence avec la réouverture de cette filière à l’université Marien Ngouabi et également à l’étranger où le Congo est en en discussion avec quelques partenaires au Maroc et aussi en France.