Le GIE-SCEVN va tabler sur le payement de la redevance fluviale

Le coordonnateur du Groupement d’intérêt économique pour le service commun d’entretien des voies navigables pour la République Centrafricaine et la République du Congo (GIE-SCEVN), Alexis Dekoïsset s’est indigné le 22 août à Brazzaville, de la faible ressource qui est la redevance fluviale perçue sur le tonnage des cargaisons transportées sur le corridor dans le cadre de la coopération Sud-Sud.

« La ressource première du GIE-SCEVN est la redevance fluviale. Malheureusement nous peinons à couvrir nos charges alors que les frets qui empruntent les voies d’eau que nous entretenons notamment sur une bonne partie du fleuve Congo, de la Sangha, de l’Oubangui. Malheureusement beaucoup d’armateurs, beaucoup de propriétaire des marchandises refuse délibérément de payer leurs redevances au GIE-SCEVN lui empêchant de mener à bien ses missions », a expliqué le coordonnateur du groupement d’intérêt économique pour le service commun d’entretien des voies navigables, Alexis Dekoïsset, lors de la 20ème assemblée nationale bilancielle de cette institution internationale où il a été adopté les états financiers de l’année 2022et le diagnostic des résultats provisoires au 30 juin 2023.

Bien que les projets des textes se trouveraient déjà entre les mains des tutelles des deux Etats à savoir le ministre des Transports et de l’Aviation civile de la République Centrafricaine en la personne de Herbert Gotran Djono-Ahana, et le ministre de l’Économie fluviale et des voies navigables, Guy Georges Mbaka de la République du Congo, le coordonnateur a confié que des réflexions seront menées, à ses assises, pour appuyer ce dossier dont les fonds devraient permettre aux usagers de naviguer dans des conditions optimales. « Le GIE-SCEVN est au fleuve ce que l’ASECNA est à l’aérien ; Si vous ne payez pas votre redevance, l’avion ne décolle pas. Le GIE-SCEVN est au fleuve ce que le fonds routier est à la route. Si vous ne payez pas le péage, la barrière ne s’ouvre pas. Malheureusement, au niveau du fleuve aucun moyen de pression, et nous ne comptons que sur le civisme des usagers », a déploré Alexis Dekoïsset.

Créé depuis les années 70, le service commun d’entretien des voies navigables a pour mission d’entretenir et surtout de baliser le corridor fluvial inter-Etats de la République Centrafricaine et la République Congolaise pour une route fluviale sécurisée et garantie

 

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