Le Premier ministre, Anatole Collinet Makosso a appelé, le 17 octobre à Brazzaville, à l’occasion du lancement de l’atelier de validation du Plan stratégique de la Commission nationale de transparence te de responsabilité dans la gestion des finances publiques (CNTR), l’ensemble des administrations publiques et paraétatique d’accompagner cette commission en s’ouvrant à elle afin d’assainir la gestion des ressources financières dans le pays.
« Je vous invite donc à nous accompagner dans la mise en œuvre de ce plan stratégique, et à faire de la transparence » et de la responsabilité, les piliers de notre gouvernance financière. Ensemble, nous pouvons poser les bases d’une gestion financière plus rigoureuse, plus efficace et plus équitable », a indiqué le président de la CNTR, Joseph Mana Fouafoua, à l’intention du gouvernement et des administrations publiques.
En guise de réponse le premier ministre, Anatale Collinet Makosso, a d’abord déploré l’indifférence des uns et des autres à l’égard de la CNTR. « Cette situation peut s’expliquer par des déficits en matière de transparence et de responsabilité. Cela devait emmener la CNTR à occuper la place centrale qui lui revient dans le dispositif de gestion de finances publiques ».
En suite le chef du gouvernement a appelé les administrations concernées à accompagner l’exécution du plan stratégique en cours d’adoption, afin de garantir la gestion rationnelle et transparente des fonds publics. « Le gouvernement accompagnera la CNTR dans la mise en œuvre de son plan stratégique car le succès de ce plan ne dépendra pas seulement de cette institution amis aussi de la coopération soutenue de tous les responsables de la chaine administratives »
Pour président de la CNTR, ce plan stratégique donnera un peu plus de marche de manœuvre à sa structure. « Le Plan stratégique de la CNTR ainsi que son plan d’actions 2025-2027, fourniront une feuille de route claire pour guider notre pays vers une gestion financière plus transparente et responsable. Son application stricte favorisera non seulement une meilleure gestion des ressources publiques, mais aussi une amélioration de la confiance des citoyens envers les institutions », laissé entendre Joseph Mama Fouafoua.