Le gouvernement déterminé à dénouer la grève à l’Université

Le Premier ministre, Clément Mouamba s’est engagé le 22 novembre à Brazzaville  devant les députés à dénouer la grève qui prévaut à l’Université Marien Ngouabi depuis bientôt trois mois, paralysant ainsi tout le système académique public.

« Nous n’avons pas besoin d’une année blanche, parce que ce sera un véritable sabotage », a indiqué Clément Mouamba au cours de la séance de questions orales au gouvernement au parlement.

Au cours de cette séance le chef du gouvernement a relevé l’impérieuse nécessité de sauver l’année académique à l’université  Marien Ngouabi en négociant avec l’intersyndical.

Il a fait savoir que le nœud de la crise à l’université Marien Ngouabi, seul établissement d’enseignement supérieur public du pays, concernait les arriérés de salaires.

Les contraintes budgétaires actuelles ne permettent pas à l’Etat de faire face à ses obligations régaliennes envers cette université publique dont le fonctionnement nécessite près de 400 millions de francs CFA par trimestre, et 1,6 milliards francs CFA l’année, a explicité Clément Mouamba.

Le Premier ministre a rassuré  les représentants du peuple sur la reprise des cours à l’université avant le 25 décembre tout en demandant aux enseignants de faire montre de patriotisme.

Le ministre de l’Enseignement supérieur, Bruno Jean-Richard Itoua a pour sa part relevé qu’il faut croire en la capacité d’achever l’année académique 2017-2018, dont il reste quelques évaluations et cours de rattrapages et commencer avec l’organisation des différents examens et concours, les inscriptions, puis entamer la nouvelle année académique 2018-2019.

« L’université Marien Ngouabi qui s’emploie dans la formation des élites du pays est constituée de 11 établissements, environ 35.000 étudiants et près de 2000 enseignant », a-t-il dit.

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