Le gouvernement édifie les entrepreneurs sur la décote de 35% sur la dette intérieure

Le directeur de cabinet du ministre des Finances, Albert Wilfrid Ossié a indiqué, dans un échange avec les responsables des structures patronales tenu le 20 septembre à la chambre de commerce de Brazzaville, que la décote de 35% allait permettre aux opérateurs économiques de solder les arriérés des impôts dus à l’Etat. Bien avant, les opérateurs économiques favorables à cette option devront signer des conventions avec l’Etat au niveau de la Caisse congolaise d’amortissement (CCA) afin de percevoir les 65% de leurs créances.  

« Nous avons convenu de la mise en place d’une modalité qui consiste à proposer aux opérateurs économiques deux options dont celle concernant une décote de 35% de leurs créances et le paiement cash de 65%. Le ministre des finances a aussi introduit une facilité dans les 35% de la décote pour être utilisés pour payer les arriérés des Impôts que les opérateurs économiques ont vis-à-vis de l’Etat. Et il faut réaliser cette opération au plus tard le 31 décembre 2022 », a expliqué le directeur de cabinet du ministre en charge des finances.

Pour les opérateurs économiques, ces engagements du gouvernement qui offre une certaine souplesse doivent être tenus en incluant tous les opérateurs économiques concernés.

« Tous les opérateurs économiques qui vont accepter la décote vont être exonérés des droits et taxes pour l’année 2020. La deuxième chose c’est que le gouvernement a pris l’option de traiter tous les dossiers, notamment les dossiers de 2012 et ceux de 2003 à 2013 », a laissé entendre Paul Victor Mouandzibi ; président des congrès des chefs d’entreprises du Congo.

Ces chefs d’entreprises appellent enfin à un dialogue permanent avec le gouvernement afin de garantir un climat apaisé et permettre au secteur privé de jouer son rôle d’acteur important de l’économie congolaise.

« Nous demandons par ailleurs que les audits soient publiés régulièrement et que tous ceux qui ont fait le travail de l’Etat soient payés. Le dialogue doit continuer afin que les doléances des opérateurs économiques soient toujours prises en compte par le gouvernement », a-t-il conclu.

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