Le gouvernement encourage la restauration des terres
La ministre du Tourisme et de l’environnement, Arlette Soudan Nonault a déclaré le 16 juin à Brazzaville qui si les terres étaient bien gérées, elles pourraient fournir non seulement assez de services pour la survie de l’humanité mais aussi un habitat où les individus et les communautés peuvent construire un avenir meilleur.
Arlette Soudan Nonault a indiqué, à l’occasion de la célébration, chaque année le 17 juin, de la journée mondiale de lutte contre la désertification que le Congo devrait se donner les moyens de restaurer les terres dégradées, de les remettre en production et de renforcer ainsi leur résilience face aux changements climatiques. « Nous sommes en mesure de développer de nouvelles filières vertes, respectueuses de la nature et capable de nourrir une population de plus en plus nombreuses, grâce à des investissements appropriés dans l’exploitation des terres, les infrastructures rurales et le développement des compétences », a-t-elle souligné.
La ministre du Tourisme et de l’environnement a expliqué que la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification est un accord international novateur pour la promotion du développement durable dans les écosystèmes vulnérables. Elle détermine le moyen d’améliorer le rôle de l’État, des collectivités locales, du secteur privé et des organisations non gouvernementales dans la lutte contre la dégradation des terres. « A cet effet, cette convention apparaît, comme un outil privilégié de lutte contre la pauvreté et de valorisation des ressources locales qui ne vise pas uniquement une reconquête de la fertilité des terres, mais également l’atteinte des objectifs de ce traité », a-t-elle notifié.
« Le Congo n’a de cesse de développer des partenariats avec les initiatives existantes au niveau international afin de réussir le défi de la restauration et de la préservation de ces terres », a conclu Arlette Soudan Nonault.