La ministre de l’Enseignement supérieur de la recherche scientifique et de l’innovation technologique, Edith Delphine Emmanuel a exhorté les filles à s’intéresser aux métiers de la science afin de contribuer à son évolution.
Plusieurs femmes évoluant dans divers domaines des sciences ont pris part à la célébration de la journée internationale de femmes et filles de sciences axée sous le thème « les femmes est la science : égalité des sexes dans différents domaines de la science et dans la riposte à la pandémie Covid-19 ». Une journée qui s’inscrit dans le cadre de la sensibilisation des jeunes filles aux différentes filières scientifiques « institué en 2015 par l’assemblée générale des Nations Unies, cette journée a pour but de promouvoir l’accès des femmes aux métiers scientifiques et de renforcer leur participation à l’évolution de la science » a indiqué Edith Delphine Emmanuel.
« Pour cette session nous avons choisi de mettre en avant les femmes et filles scientifiques et chercheurs engagés dans les multiples domaines de la recherche, car elles sont la preuve que les femmes sont un atout pour la science et que les recherches de haut niveau peuvent être menées par elles. Leur contribution au développement du pays est d’une grande importance » a-t-elle renchéri tout en les exhortant à s’intéresser davantage à la science.
Pour sa part la représentante de l’Organisation des Nations Unies au Congo Fatoumata Marega a relevé que la question du genre est un axe prioritaire de son institution qui accompagne le Congo dans l’apprentissage pratique des métiers des sciences aux jeunes filles via les Kits micro sciences.
A l’issue de cette célébration les jeunes filles ont manifesté leur volonté de s’engager dans les métiers des sciences à l’instar de Clagie Mboko, élève en série scientifique qui aspire à la cardiologie. Le professeur Francine Ntoumi entend accompagner de telle Initiative à travers le projet femmes et sciences dont le thème pour l’année 2021-2022 est « transmettre l’ambition ». Un Projet qui vient à point nommé pour renforcer l’engagement des femmes et filles aux métiers de sciences qui n’est encore que de 12%.