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Le gouvernement identifie la pauvreté comme frein au développement des enfants

La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire, Antoinette Dinga Dzondo a indiqué le 16 juin à Brazzaville que la pauvreté était la cause directe de la faim chez de nombreux enfants et ruine leurs chances de parvenir à un développement dans les domaines de l’éducation et de la santé.

« Grâce à l’appui financier des partenaires techniques et financiers, le gouvernement implémente, dans le cadre de la protection sociale non contributive, des projets de transfert monétaires et alimentaires des ménages vulnérables, l’alimentation de base et les besoins nutritionnels des femmes enceintes et allaitantes et des personnes vivant avec le VIH/SIDA», a dit Antoinette Dinga Dzondo à l’occasion de la journée de l’enfant africain.

La ministre des Affaires sociales et de l’action humanitaire a affirmé que les efforts considérables ont été entrepris par le gouvernement en collaboration avec la société civile, pour faire de sorte qu’«aucun enfant ne soit laissé pour compte ».

La représentante de l’UNICEF au Congo, Micaela Marques De Sousa pour sa part a notifié qu’en dépit des progrès, la réalisation des droits de l’enfant est loin d’être achevée. Pour elle, les défis à relever restent encore nombreux, entre autre la malnutrition chronique qui touche encore 17 % des enfants de moins de cinq ans en milieu urbain contre 28 % en milieu rural.

 Micaela Marques De Sousa a épinglé le faible pourcentage (32 %) des enfants qui ont été complètement vaccinés contre les maladies cibles du programme élargi de vaccination.

L’un des enfants autochtones, Clément Mbazoli a sollicité l’intervention des autorités compétentes de leur venir en aide car ils sont en manque des outils scolaires.