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Le gouvernement lance les activités du Conseil national de dialogue

Le Premier ministre, Clément Mouamba a indiqué le 9 juillet à Brazzaville que le Conseil national du dialogue allait permettre aux forces vives de la nation de disposer d’un cadre idéal pour régler les problèmes d’intérêt national, de prévenir, surveiller et consolider les acquis de la paix.

«Ce lancement officiel des activités du Conseil national du dialogue est la manifestation souveraine d’un pays qui veut tourner le dos à l’inertie dans les domaines politique, économique et sociale», a précisé Clément Mouamba lors du lancement officiel des activités du Conseil national du Dialogue.

«Le dialogue en tant que force comportementale anti conflictuelle doit être au cœur du principe régulateur du mieux-vivre ensemble. A travers le Conseil national du dialogue, cette donnée cardinale de la paix devient un mode opératoire efficace dans la résolution des conflits dans le domaine politique, notamment » a conclu le Premier ministre.

Pour le représentant résident du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Maleye Diop, cette institution constitutionnelle doit être un véritable outil pour pérenniser la paix et favoriser le relèvement des populations vulnérables.

«Le Conseil national du dialogue peut compter sur le PNUD pour jouer son rôle de renforcement de la cohésion sociale pour une participation de tous au développement ; l’amélioration des moyens d’existence des communautés déstabilisées par les conflits, la consolidation au DDR dans sa composante espoir d’emplois des jeunes à risque», a-t-il expliqué.

Martin Mbéri qui mesure la délicatesse de sa tâche, appelle à la participation de tous pour que sa structure soit un levier du vivre-ensemble et de tolérance entre filles et fils du Congo.

«J’en appelle aux efforts de tous, des forces sociopolitiques, du gouvernement, aux agences du système des Nations unies, aux partenaires multilatéraux et au développement», a-t-il fait savoir.

Le Conseil national du dialogue dont la mise en place et la composition avaient, alimenté les doutes dans certaines officines politiques de l’opposition et de la diaspora aura, en priorité, le défi de convaincre les sceptiques afin qu’ils adhèrent à cet élan du vivre-ensemble institué dans la Constitution congolaise.